Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 13 ans
Année scolaire : Première préparatoire
Ecole : Saint Vincent de Paul
Les secrets ne sont que des mots qui se cachent ou des idées qui restent dans notre tête. Parfois, il y a des pages qui portent des secrets, mais elles peuvent être brûlées.
Les sentiments d’Éran étaient douloureux, car il essayait de surveiller sa mère qui vivait avec lui dans la maison. Quand sa mère était dans sa chambre, la porte était entrouverte et Éran se tenait debout pour observer ses mouvements. Pour la première fois, sa mère enleva ses gants. Un grand triangle était dessiné sur sa main.
Avec un visage déformé par la peur, Éran retourna dans sa chambre. « Qu’est-ce qui se passe ? Est-ce ma mère ou qui est-ce ? Est-ce une malédiction ou une vie normale ? Je ne comprends rien. » Telles furent les paroles d’Éran.
Après le repas, le pauvre détective dit à sa mère que la nourriture était horrible et il monta dans sa chambre avec un regard perçant. Quand la lune devint pleine, tandis qu’Éran écrivait dans son journal, il entendit le bruit de la porte de la maison qui s’ouvrait.
Il descendit pour voir ce qui se passait. C’était sa mère qui se faufilait doucement, tenant des feuilles dans ses mains. Il décida de la suivre. Ils marchèrent jusqu’à ce qu’ils arrivèrent sur un endroit élevé, une montagne.
Éran était caché derrière un arbre. Sa mère resta debout et cria : « Viens ici, chéri, Éran mon amour, je sais très bien que tu es ici. Ne mens pas et sors de là. C’est le moment de te révéler la vérité. »
Avec un corps mouillé de sueur, il sortit en disant : « Oui, je suis là et je suis prêt. Je veux savoir ce qui se passe. »
L’air frais les entourait et la chanson “A la nanita nana” n’arrêtait pas de résonner dans son oreille.
Ses yeux rougis inondèrent de larmes et elle dit : « Je ne peux rien dire. Prends ces feuilles et tu vas tout comprendre. J’ai essayé de brûler les feuilles, mais une malédiction ne change pas. J’ai vécu cette vie deux fois. Je m’excuse pour ta femme. C’était plus fort que moi. Et tu dois me promettre que tu vas me pardonner. » Elle fit un pas en arrière jusqu’à ce qu’elle tomba de la montagne.
À ce moment-là, il entendit le son du dernier mot qu’elle dit en tombant : “Je t’aime”. Éran sentit que son âme était en peine, mais il parlait à peine. Rien autour de lui n’avait de sens et l’air était lourd pour lui.
Avec un regard perçant sur le cadavre de sa mère étalé sur un grand rocher, il dit : « Non, pourquoi tout ça ? Cette vie n’est qu’un décor qui brille sans sens. Et quelle est la relation avec ma femme ? Je te pardonne sans même lire. » Telles furent les dernières paroles qu’Éran prononça avant de s’évanouir par terre.
La vie est un grand livre qui se compose de plusieurs chapitres. Quel que soit l’endroit où tu te trouves, tout va se passer.
A suivre