Prénom : Saja
Nom : Mohamed
Âge : 13 ans
Année scolaire : Première préparatoire
Ecole : Saint Vincent de Paul
La vérité est une étoile qu’on regarde dans le ciel, mais ce qu’on dit est un trou dans lequel on tombe. La vie n’est qu’un chemin qu’on parcourt pour trouver notre fin. Entre les ténèbres et les nuages qui remplissaient le ciel, le sommeil de Mélissa fut interrompu par un bruit étrange venant d’en bas. Il lui sembla étrange d’entendre un tel son à une heure pareille et venant de la maison d’Éran. Elle décida de se rendormir sans y penser davantage.Le sommeil revint doucement, mais la porte de sa chambre s’ouvrit soudainement. Une voix chuchota : « Mélissa, ne me vois-tu pas ? Ne m’entends-tu pas ? »Saisie par la peur, Mélissa poussa un cri. Éran ne l’entendit pas, et le couteau s’enfonça dans son corps comme une lame qui pénètre la chair d’un poisson.Les rayons du soleil entrèrent doucement dans la chambre d’Éran, qui se réveilla le visage sombre. Il sentit une odeur étrange dans sa maison. Suivant l’odeur qui venait de la chambre de Mélissa, il s’approcha. Le cœur envahi par la peur, ses mains tremblantes se posèrent sur la poignée. Il ouvrit la porte à moitié et vit le sang qui inondait la pièce. Submergé par la terreur, le pauvre Éran referma immédiatement la porte, car il avait peur de ce que ce sang pouvait contenir. Mais il remarqua tout de même quelque chose d’étrange : un grand triangle était dessiné sur le sol.Il appela la police et les techniciens de la police scientifique. Le premier à arriver sur place fut George. George voulait entrer dans la chambre et tout voir ; il parcourait la maison et cherchait à tout découvrir.Soudain, il remarqua un triangle sur le cou d’Éran et l’interrogea : « C’est quoi, ce triangle sur ton cou ? Tu as déclaré qu’il y avait un triangle dans la chambre, n’est-ce pas ? » Un « oui » surpris sortit de la bouche d’Éran. Le malin George ajouta : « C’est comme la vieille histoire de ce village. » Éran lui dit d’arrêter de parler, car cela n’avait aucun rapport avec ce qui se passait.Les techniciens de la police scientifique, après avoir prélevé un échantillon de sang, déclarèrent qu’il n’y avait pas de scopolamine, et qu’ils pouvaient donc entrer sans crainte.La chambre était envahie de sang. L’odeur était dégoûtante, et un très grand triangle était dessiné par terre.George, qui regardait Éran avec des yeux perçants, murmura à son oreille : « Regarde dans le miroir, et tu comprendras. »Éran, qui ne comprenait rien et n’avait rien trouvé, se demandait pourquoi il n’y avait pas de scopolamine cette fois-ci, ni quand sa femme avait été tuée. Le plus étrange était que les fenêtres étaient fermées et qu’il n’y avait aucun moyen pour quelqu’un d’entrer. Mais comment était-elle morte ?Éran, dans sa chambre, devant son journal, écrivit : « Des mystères qu’on ne peut pas résoudre, des questions sans réponses. Une vie sans fin. Mais comment… cette personne est-elle si cruelle ? » Son journal est tombé par terre donc ,il descendit donc le récupérer, mais sous le lit, il trouva le vieux coffre de sa mère, qui contenait son journal.La vie n’est qu’un rythme qu’on doit suivre. Si on ne le suit pas, la vie ne continuera pas.
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