La pollution aux particules fines a provoqué 307.000 décès prématurés dans l’Union européenne en 2019, un chiffre qui reste alarmant mais a diminué de plus de 10% en un an, selon un rapport de l’Agence européenne de l’environnement publié hier lundi, selon l’AFP. D’après cette étude, plus de la moitié de ces vies pourraient être sauvées si les 27 pays membres respectaient les nouveaux objectifs de qualité de l’air récemment fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
En 2018, le nombre de morts lié aux particules fines PM 2,5 (particules en suspension dans l’air dont le diamètre est inférieur à 2,5 micromètres) était estimé à 346.000. La nette baisse de 2019 s’explique en partie par des conditions météorologiques favorables mais surtout par la poursuite de l’amélioration progressive de la qualité de l’air en Europe, selon l’AEE.