
Une nouvelle figure iconique fait son entrée au Musée Grévin, à Paris. La statue de la princesse Diana vient d’être dévoilée, par l’établissement parisien désormais fier de compter en ses rangs la mère des princes William et Harry. Sculptée par Laurent Mallamaci et réalisée par les ateliers de création de Grévin, la statue de cire est des plus ressemblantes, selon Paris Match.Rien n’a été laissé au hasard. Ni son impeccable brushing blond, ni son regard bleu, ni sa bague de fiançailles aujourd’hui portée par Kate Middleton, nouvelle princesse de Galles. Mais c’est surtout la tenue choisie pour représenter Diana qui a été particulièrement remarquée. Et pour cause, le musée a choisi de la vêtir de l’une de ses tenues les plus célèbres, celle que l’on a surnommée sa « revenge dress ».Une robe noire laissant ses épaules dénudées, accessoirisée de bijoux en perles et de hauts talons noirs, portée en juin 1994 alors que la princesse était l’invitée d’honneur de la soirée caritative annuelle du magazine « Vanity Fair ». À l’époque, Diana est déjà séparée mais pas divorcée de son époux Charles mais la guerre médiatique entre les anciens amoureux alimente la presse britannique. D’un côté, Diana, qui bénéficie d’une popularité inégalée au sein du peuple anglais grâce à ses œuvres de charité et à ses nombreux engagements. De l’autre, Charles, futur roi maladroit dont l’infidélité avec Camilla a fait de lui une figure controversée.À la veille de ce fameux gala, le magazine « The Independant » dévoile les premiers extraits d’un documentaire choc réalisé avec la collaboration de la famille royale. Dans une longue interview, Charles, interrogé sur son mariage avec Diana, affirme lui avoir été fidèle, « jusqu’à ce que le mariage se brise irrémédiablement, après que l’on ait tous les deux fait de notre mieux. » Le public n’est pas dupe et y voit un aveu direct de sa relation extraconjugale avec Camilla. Diana non plus.Et la princesse qui joue avec les médias mieux que quiconque, est photographiée le lendemain dans cette robe du créateur Christina Stambolian, vue dès lors comme une réponse directe à son futur ex-époux. Le début d’une nouvelle ère pour la princesse, celle d’une femme libre et indépendante, assumant ses choix.





