Parce que la femme égyptienne le mérite, le Chef de l’Etat tient toujours à l’autonomiser économiquement. D’ici, l’Égypte était l’un des rares pays émergents à avoir connu un taux de croissance positif en 2020/2021 et également en 2018/2019.
En 2021, le taux de chômage des femmes a atteint 16%, contre 24,8 % en 2014. Le taux d’emploi des femmes a atteint 12,8 % en 2021 et le taux de participation des femmes à la population active était de 15,2 % en 2021.
Parmi les efforts déployés par l’État pour autonomiser économiquement les femmes égyptiennes, il y le catalyseur lancé pour combler l’écart entre les sexes. L’Égypte est le premier pays au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à lancer le catalyseur qui fonctionne en renforçant le partenariat entre le secteur public et le secteur privé pour autonomiser les femmes économiquement.
Dans ce cadre, l’Égypte a présidé la douzième réunion des ministres du COMESA concernées par la femme ayant comme thème “Intégration économique pour la prospérité du COMESA basée sur l’investissement vert.

La réunion a été présidée par Dr Maya Morsy présidente du Conseil national de la femme (CNF), en tant que représentante de l’Egypte en présence de la représentante de l’Éthiopie en tant que vice-présidente de la réunion, de la représentante du Rwanda en tant que rapporteuse de la réunion, ainsi que des représentants des pays participants.
Ladite réunion visait à présenter aux représentants des pays participants à la réunion les bonnes pratiques liées à la promotion de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Dans ce cadre, l’Egypte a entrepris beaucoup de démarches.
Dr Maya Morsy a jugé important l’influence profonde et positive de la politique globale du COMESA pour l’autonomisation des femmes.
Notant que le plein engagement du gouvernement à soutenir les droits constitutionnels des femmes s’est concrétisé par l’adoption et la mise en œuvre de plusieurs stratégies et initiatives.
La présidente du CNF a également expliqué que cette ferme détermination, ainsi qu’une volonté politique et un leadership efficace ont contribué à créer un environnement favorable à la promotion des droits des femmes et des filles, ce qui en a fait une nécessité nationale importante et tangible renforçant leur autonomisation. Ajoutant que plus de 20 articles soutenaient les droits des femmes dans la Constitution.

Elle a indiqué qu’en vertu de ces principes, qui sont inscrits dans la Constitution égyptienne, l’Égypte est le premier pays au monde à adopter une stratégie nationale pour l’autonomisation des femmes à l’horizon 2030.
Et d’ajouter que l’Égypte participe à travers l’Agence pour le développement des moyennes, petites et micro-entreprises à la plateforme du COMESA, la voix de 50 millions de femmes africaines.
Dr Maya a d’autre part indiqué que parmi les procédures entreprises en faveur de l’autonomisation économique des femmes, le président Abdel Fattah Al Sissi à l’occasion de la dernière fête du travail, a exhorté le gouvernement et le secteur privé à accélérer les efforts pour atteindre l’égalité des chances entre les hommes et les femmes sur le lieu du travail, promouvoir un environnement de travail sûr et augmenter le taux d’emploi des femmes et l’intégration des femmes sur le marché du travail.
Dr Maya Morsy a expliqué qu’au cours des dernières années, les efforts de l’Égypte ont abouti à un ensemble de lois influentes visant à autonomiser les femmes et à parvenir à l’égalité des sexes, notamment en garantissant l’égalité dans le droit des investissements, la représentation des femmes dans les conseils d’administration des banques et non- établissements financiers bancaires.
Dr Maya a indiqué que l’inclusion financière est la pierre angulaire de l’autonomisation économique des femmes et une force motrice pour les individus et les sociétés vers la prospérité. Elle a déclaré : « Le Conseil national de la femme a fait d’énormes progrès dans cette voie en coopération avec la Banque centrale d’Égypte, marquant le début d’un vaste programme pionnier.