Mohamed Barakat
Al-Akhbar
J’ai suivi attentivement le manque temporaire du riz sur le marché, malgré l’existence d’un excédent de la production locale qui réalise une certaine abondance pour les besoins de consommation, et conduit nécessairement à l’absence complète de tout cas de carence face aux besoins des citoyens.
Ce que j’ai suivi confirme sans doute le besoin nécessaire de la présence de l’État et de ses agences, et de son intervention au moment opportun en vue de redresser la situation et limiter la cupidité des commerçants ou autres cherchant à stocker des marchandises et à réaliser des profits illégaux aux dépens de citoyens.
À la lumière de la grave crise économique qui touche le monde entier, en raison des écrasantes répercussions de la guerre russo-ukrainienne et de ses conséquences négatives sur tous les pays et peuples, y compris nous, il est plus urgent de contrôler les marchés et le mouvement d’achat et de vente des matières premières, compte tenu de leur impact sur la vie quotidienne des citoyens, positivement et négativement.
En ce qui concerne le riz spécifiquement, cette affaire reflète l’importance du rôle de l’État pour faire face à cupidité de certains commerçants qui profitent des circonstances et tentent de monopoliser les produits ou de faire monter les prix brutalement et d’augmenter la souffrance des citoyens de manière excessive.
Il est nécessaire donc, que les organismes concernés et responsables de l’État prennent les mesures nécessaires en vue de protéger la société contre ces déviations et imposent des sanctions suffisantes pour dissuader quiconque les commet.
Dans ce contexte, il sera nécessaire, face à ces conditions que traverse le pays, de dissuader ceux qui exploitent les besoins des citoyens, et qui mènent des actions et des pratiques monopolistiques pour une marchandise, ce qui affecte sa présence sur les marchés, ou hausse les prix d’une manière forte et injustifiée, et par conséquent augmente les charges et les souffrances des citoyens.
Et nous n’allons pas au-delà de la réalité si nous disons que ces types de cupidité chez certains commerçants méritent une punition immédiate, non seulement de la part de l’État et de ses organismes, mais plutôt des citoyens eux-mêmes, en les boycottant.