Al-Shorouk
Par Emad Eddine Hussein
Le concept de puissance douce a-t-il changé pour devenir propre à celui qui possède les fonds, le pouvoir ou la puissance militaire ou est-il encore propre au potentiel en lettres, en art, en idéologie et en tout ce qui est abstrait ? se demande Emad Eddine Hussein dans un article publié par Al-Shorouk. Je pose cette question en raison des interrogations concernant la puissance douce dans la région arabe. Est-ce que les anciens critères ont changé ? (…) Théoriquement, la puissance douce c’est la puissance morale du pays concrétisée par les idéologies, les éthiques, l’art, la culture ; qui en font un modèle (…) Dans le temps, la puissance douce concernait les lettres, les arts et l’idéologie mais il semble que le concept a changé pour renfermer aussi les outils civils, diplomatiques, stratégiques, aide de reconstruction…
En 2014, un sondage qui évalue la puissance douce a classé les USA au premier rang, puis la Grande Bretagne, le Japon, la France, la Suisse, l’Autralie, le Danemark et le Canada. Selon les experts, la puissance douce se divise en trois : la culture, les valeurs politiques à l’intérieur et à l’extérieur et la politique étrangère (…) Que ta méthode soit un modèle à suivre. Et bien sûr, le modèle américain est le modèle de la puissance douce chez plusieurs dans le monde. (…) Une question se pose : y a-t-il une puissance douce sans une puissance militaire et économique ? La réponse correcte est non car les puissances douces sont elles-mêmes les puissances économiques et militaires à tel point que certains jugent que la puissance douce est le résultat de la richesse et de la puissance militaire. (…) Ainsi nous nous interrogeons sur la puissance douce dans notre région arabe et l’on se demande : la puissance douce égyptienne est-elle la même ?