C’est fini les vacances, c’est la rentrée scolaire. Toute la famille est alertée. La rentrée scolaire est un moment important pour les élèves, les parents et les enseignants. Il faut se préparer à l’avance pour éviter le stress et les imprévus. Acheter les fournitures scolaires en fonction de la liste fournie par l’école est une tâche indésirable. Avec les difficultés financières et la hausse des prix des besoins scolaires, les parents cherchent donc à économiser le budget de ces fournitures. Un lieu au centre-ville offre cette opportunité : c’est la rue Faggalah.
Par : Dalia Hamam
![](https://www.progres.net.eg/wp-content/uploads/2023/09/539.jpg)
Avec le début de mois de septembre de chaque année, la rue Faggalah se transforme en nid d’abeilles ! Cette rue célèbre avec ses librairies, s’étouffe par ses marchandises. Les marchands ambulants sont les vraies stars de la rue. Ils sont alignés sur les deux côtés de la rue, dans les ruelles et même dans les impasses. Il n’est actuellement pas facile de voir la rue à cause des marchands et des gens qui sont répandus tout au long de la rue avec leurs chariots ou des tables, parfois aussi ils mettent une nappe ou des journaux par terre, sur lesquels ils rangent les fournitures scolaires.
Les fournitures scolaires sont ces objets du quotidien qui vont accompagner les enfants pendant toute leur scolarité. Pour les parents, ils essayent de les accompagner pour leurs acheter le nécessaire des outils scolaires. Alors, Ils laissent leurs enfants choisir les couvertures de leurs cahiers, leurs stylos préférés, les couleurs de leurs cahiers d’exercices, etc. Une manière de s’approprier ces objets qui les motiveront sans doute à bien travailler et à en prendre soin. Il était nécessaire de trouver un lieu spécialisé pour ces choses. La rue Faggalah est toujours le meilleur choix.
Au paravent, cette rue était plus calme et propre. Mais malheureusement, le désordre s’en est emparé et le bruit de la rue est énorme. Un passager dans la rue ne peut jamais imaginer la superficie du quartier. Elle est composée de plusieurs passages étroits qui sont perpendiculaires tous.
D’ailleurs, Ahmed, un marchand ambulant avec un chariot dans la rue, explique que parmi les différences qui existent entre le chariot et les librairies est que les marchands possédant des chariots vendent des outils fabriqués en chine qui sont certainement moins chers, tandis que les librairies, elles, vendent ceux du Japon ou d’autres pays. Mais cela est devenu rare puisque l’État a limité les marchandises importées. Une autre différence importante entre les deux, c’est que les marchands ambulants ne payent pas de taxes comme les grandes librairies. Ces dernières payent beaucoup.
Ahmed est dans cette rue depuis plus de 25 ans, et il n’a jamais changé de place, toujours devant la plus grande librairie de la rue. Pour Ahmed, il sélectionne des modèles des outils avec d’éclatantes couleurs. Il y a plusieurs formes faites spécialement pour les enfants avec des jeux ou avec des personnages célèbres de Walt Disney ou d’autres comme Spiderman. Aussi, il doit coordonner avec son voisin ambulant. Il expose des outils de bureaux sur deux chariots et juste à côté de lui son voisin expose des dizaines de cahiers : gros et petits. De cette façon, il garantit que le client achètera tout ce dont il a besoin sur place.
Les gens vont et viennent dans la rue Faggalah et regardent les marchandises, négocient les prix en essayant de les réduire même si ces derniers sont déjà réduits. Ici, c’est une vraie ruche !! Chacun cherche à satisfaire son goût qui est facile à trouver à cause des variétés des marchandises.
Pour les librairies, la préparation pour la rentrée scolaire n’est pas facile. Ça commence deux mois avant la grande saison qui consiste pour un premier temps à chercher les nouveaux modèles des outils dans les marchés de gros et dans les différents gouvernorats. Dans les années passées, il y avait des librairies qui cherchaient à importer des fournitures scolaires de l’étranger, mais avec les mesures strictes qui interdisent l’importation de certaines marchandises, c’est devenu très difficile.