La ministre du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale, Rania Al-Machat, a affirmé que l’intégration africaine était une nécessité stratégique pour relever les défis du continent et réaliser le développement économique, notant que la zone économique du canal de Suez constitue une plateforme pour renforcer le commerce et les investissements africains.M. Al-Machat s’exprimait au nom du Premier ministre lors de la première conférence économique égypto-africaine du journal Ahram Hebdo, en présence de l’ancien Premier ministre Ibrahim Mahlab, selon la MENA.Le continent africain traverse aujourd’hui un moment charnière, où convergent des défis mondiaux, notamment les tensions géopolitiques, les perturbations des chaînes d’approvisionnement, le changement climatique, les défis liés à la sécurité alimentaire et l’augmentation des niveaux d’endettement, ce qui exige une intégration et une approche multilatérale pour y faire face.Lors de sa participation au sommet du G20 à Johannesburg, l’Égypte a souligné que le monde avait un besoin urgent d’une gouvernance financière internationale plus inclusive, et que les pays en développement – en particulier ceux d’Afrique – doivent pouvoir accéder à des financements concessionnels et à des instruments de financement sans dette, leur permettant d’accélérer leur développement, a-t-elle rappelé.L’intégration régionale entre les pays africains n’est ni une option ni un luxe, mais une nécessité pour ouvrir la voie au développement économique et relever les défis auxquels le continent est confronté. C’est dans cette perspective que la politique étrangère de l’Égypte a été façonnée sous le président Abdel Fattah Al-Sissi qui tient à promouvoir l’intégration africaine, a indiqué Mme Al Machat.Durant la présidence égyptienne du Comité directeur du NEPAD pour la période 2023-2025, l’Égypte a oeuvré pour mettre en œuvre des priorités spécifiques contribuant à accélérer l’Agenda 2063 et à trouver des solutions durables aux problèmes du continent en adoptant une approche globale s’attaquant aux causes profondes des crises et des défis, a rappelé la ministre du Plan.





