“On brûle, on ne sait même plus où aller”. Dans le sud-est de la Turquie, Asmin Gezginci se traîne du parc à son domicile de Diyarbakir, sans trouver de répit.
La jeune femme de 24 ans subit de plein fouet la vague de chaleur qui accable le pays, poussant le mercure jusqu’au niveau historique de 50,5°C vendredi à Silopi, à deux heures de chez elle, aux frontières de l’Irak et de la Syrie.
Les autorités provinciales de Diyarbakir ont publié lundi une mise en garde à la population contre des températures “supérieures de 4 à 6 degrés aux normales saisonnières jusqu’au 2 août”.
En ville le thermomètre affichait déjà 45,4°C à la mi-journée, a constaté l’AFP.
Depuis le début de l’été, plusieurs pays en Europe ont été touchés par de telles vagues de chaleur, favorisant la prolifération d’incendies.
Ces derniers sont associés à divers phénomènes anticipés par les scientifiques en raison du réchauffement de la planète. “Une guerre”, a insisté lundi le président turc, Recep Tayyip Erdogan.