Prochainement des rues sans fumée et des cieux clairs
Tous en électrique ! Semble être le mot d’ordre donné par la plupart des constructeurs automobiles pour la décennie qui débute. L’Egypte n’a pas tardé à mener la charge. « Nous travaillons si ardemment pour accélérer la transition verte en élargissant le recours aux énergies renouvelables et aux transports propres », a déclaré le Président Abdel Fattah Al-Sissi, il y a quelques jours en marge de la conférence du climat COP 27.
Par : Walaa El-Assrah
La transition verte injecte plus de 80 millions de dollars par an
Et la voilà l’Egypte a traduit ces paroles en initiatives et stratégies nationales et législations. Bien sûr ce sont toutes des liens qui se complètent pour réaliser notre transition progressive vers une économie verte à faibles émissions. 10 ,9 millions, tel est le nombre de véhicules immatriculés dans tous les gouvernorats de la République jusqu’à fin 2021, selon les dernières statistiques publiées par l’Agence centrale de la mobilisation publique et des statistiques. Ces véhicules parcourent les rues, émettent des polluants qui nuisent à la qualité de l’air, à la santé humaine et au climat.
Les gaz d’échappement des véhicules constituent environ 23% des émissions nocives qui causent la pollution de l’air, Cela s’ajoute également à la facture annuelle exorbitante de l’Etat estimée à 47 milliards de livres en raison de la détérioration de l’environnement résultant des gaz d’échappement des véhicules.Selon des déclarations de la ministre de l’Environnement Dr Yasmine Fouad, la conversion de 1 000 voitures permet d’économiser plus d’un million de dollars, tandis qu’en convertissant un millier de bus pour travailler avec l’électricité permet d’économiser environ 44 millions de dollars par an. Donc, un résultat formidable.
La qualité de l’air est étroitement liée au climat de la Terre et à la manière dont la combustion des combustibles fossiles est l’une des sources de pollution de l’air par les gaz à effet de serre. Par conséquent, les politiques visant à réduire la pollution de l’air servent à la fois le climat et la santé. Tout cela a fait de l’Égypte l’un des premiers pays à lancer la « Stratégie de développement durable 2030 » en février 2016.
La trabsutuin verte
La transition verte de l’Etat aide à la modification du système de transport que ce soit au gaz ou à l’électricité et génère des avantages économiques de plus de 80 millions de dollars par an. Et ce selon une étude effectuée par le ministère de l’Environnement au cours de l’année actuelle. Ce qui compte de bons indicateurs qui incitent à passer aux véhicules électriques. C’est la raison pour laquelle, l’Egypte est entrée dans l’industrie de la voiture électrique depuis la mi-2019. Le premier juillet dernier, une voiture avait été testée dans les rues égyptiennes avec 13 voitures importées.
De son côté, la compagnie Al Nasr a lancé son plan de déploiement de 400 bornes de recharge électrique rapide dans de nombreuses zones vitales l’année dernière. En plus de 100 stations qui existent déjà, coïncidant avec le projet de fabrication de voitures électriques en coopération avec Dong Feng, une société chinoise spécialisée. L’Etat, par l’intermédiaire du ministère du Secteur des affaires, vise à établir des stations de recharge rapide suffisantes pour environ 60 000 voitures électriques.
Transition remarquable et ajout civilisé
L’intérêt de l’Egypte pour la localisation de l’industrie de la voiture électrique conformément au plan 2030 visant la transformation verte est devenu une réalité tangible. Des directives présidentielles ont été annoncées pour faire de ce projet une priorité et créer un système de transport de masse qui utilise l’électricité dans les véhicules et les trains.
Ce qui a élargi l’expansion vers des projets verts fonctionnant avec de l’énergie propre. Un ajout pour la première fois aux composantes du système de transport en commun en Egypte qui reliera les communautés urbaines et les quartiers résidentiels du Grand Caire au niveau des gouvernorats de la République. On voit aujourd’hui, des moyens de transport modernes tel le train électrique express, le monorail et le train électrique léger LRT, le bus rapide BRT, qui circulera sur le périphérique, ainsi que de nouvelles lignes pour le métro. Toutes ces transformations comptent une transition remarquable et un ajout civilisé qui facilite le déplacement des citoyens rapidement et en toute sécurité. Le monde mène la charge Face à la montée en puissance de plus en plus grande de la voiture électrique, faisons un point sur la situation.
L’offre en matière de voitures électriques s’est considérablement élargie sur le marché mondial ces dernières années. Avec l’arrivée de modèles zéro-émissions et une pression toujours plus forte sur la fiscalité des voitures thermiques, la voiture électrique devient une évidence.
Avec plus de 4,4 millions de véhicules vendus dans le monde en 2021, le marché de la voiture électrique se développe à vitesse exponentielle et représente aujourd’hui 2,5% des ventes mondiales. Avec des innovations technologiques de plus en plus performantes, telles que la Honda et son intérieur à 5 écrans, le marché de la voiture électrique est sur le bon chemin. Mais il reste néanmoins encore un peu de route avant un monde 100% électrique.
Les bornes de recharge
De nombreux citoyens rejettent le changement. Sur ce fait, nous parle Hossam Arafat, chef de la division des matériaux pétroliers à l’Union générale des chambres de commerce, il explique que certains croient fermement que le processus de conversion de leurs voitures de l’essence au gaz naturel – que l’État a commencé il y a des années comme une étape dans la réduction des émissions – comprendrait certains dommages à la voiture ou au moteur.
Ce qui est totalement contraire à la vérité. Il a jugé donc nécessaire de faire propager la culture d’utilisation du gaz naturel d’abord auprès des consommateurs pour mieux comprendre la situation et de réétudier la mise en œuvre de ce projet. Il fallait donc une prise de conscience de l’importance de la conversion des voitures. D’autre part, Dr Abd al-Rahman Chaaban, expert économique et financier, explique qu’il faut faire attention à l’infrastructure des bornes de recharge des voitures électriques, afin qu’elles soient à des distances appropriées dans les routes, notamment les autoroutes et à proximité des stations de transport collectif.