Si vous avez récemment vu un drôle de petit monstre aux grandes oreilles et au sourire mesquin pendu à un sac de luxe, vous venez de croiser un Labubu.
Mi-lapin, mi-gobelin, cette créature irrésistible est en voit de devenir l’accessoire le plus cool de 2025. Peluche espiègle et charmante, star de TikTok et chouchou des modeuses, Labubu ne se contente plus d’habiter dans le rayon des jouets, il habite maintenant dans l’univers des plus stylés et s’impose comme une icône à part entière.
D’où vient cette adorable petite bête?
Tout commence en 2015 dans l’univers fantasque de l’illustrateur hongkongais Kasing Lung, qui imagine une bande de petites créatures étranges et attachantes baptisée « The Monsters ».
Parmi elles, un certain Labubu, mi-lapin, mi-démon farceur, commence à se faire remarquer. C’est avec Pop Mart, géant chinois du jouet, que la créature prend vie sous forme de figurines et peluches, vendues dans des boîtes mystères.

La vraie explosion a lieu sur TikTok, où Labubu devient une superstar virale. Vidéos d’unboxing, mises en scène délirantes, tenues cousues à la main, le petit monstre aux dents pointues est partout sur les réseaux sociaux.
Certains modèles sont rares, les rayons se vident, les prix grimpent en flèche. En plus, ce petit monstre à 40$ trône maintenant sur des sacs à main haute couture.
Un petit monstre à la mode
Labubu, ce n’est plus juste un jouet, c’est un porte-bonheur fashion. Il trône fièrement sur les sacs Birkin, Miu Miu ou Louis Vuitton, ce qui provoque un savoureux contraste.
Encore mieux, les fans l’habillent avec des tenues miniatures! Sur TikTok, les plus créatifs confectionnent des salopettes Prada, des robes Dior ou des casquettes Gucci pour leurs Labubu, transformant la peluche en créature haute couture.
Quand un phénomène prend de l’ampleur, les copies ne tardent jamais à pointer le bout de leur museau. Les Labubus ne font pas exception.
Ces faux petits monstres, souvent vendus à prix ridiculement bas en ligne ou sur des plateformes douteuses, peuvent sembler séduisants à première vue mais les détails trahissent vite leur origine. Un indice qui ne trompe pas: le vrai Labubu a neuf dents, les faux en ont souvent dix (oui oui, il faut les compter).
Les coutures bâclées, un tissu de qualité inférieure, des bras rigides au lieu d’être articulés, des logos mal imprimés (voire absents), ou encore un code QR qui mène à un site louche sont autant de signaux d’alerte.