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Home Mini reportage

L’agriculture défie le changement climatique

par Le progres Staff
December 2, 2025
in Mini reportage
L'agriculture défie le changement climatique 1 - Le Progrès Egyptien
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Il arrive parfois que la nature, dans ses bouleversements les plus redoutés, ouvre des portes inattendues. Le climat change, la carte des saisons se déplace, les frontières du possible se redessinent. Et tandis que le monde s’inquiète de la chaleur qui avance, l’Égypte, elle, commence à y lire une promesse : celle de cultures nouvelles, de vergers encore inimaginables il y a quelques décennies, de trésors agricoles qui semblaient réservés à d’autres latitudes.

Dans les campagnes du Delta comme sur les plateaux du Sinaï, un mouvement silencieux prend forme : des graines étrangères trouvent aujourd’hui dans le sol égyptien une terre amie ; des plantes longtemps jugées incompatibles avec le désert s’y enracinent avec une audace nouvelle. Ce qui hier semblait impossible devient, par l’obstination des chercheurs et la transformation du climat, une aventure agricole inédite.

Nouveau climat , nouvelles cultures

Par: Ingi Amr

Le climat change et il faut en profiter. Le climat en Egypte devient de plus en plus chaud. Ce qui rend possible de planter des cultures qui ne pouvaient pas être plantées auparavant.

Le café à Qanater

L'agriculture défie le changement climatique 3 - Le Progrès Egyptien

Après quarante ans de recherches et d’essais, il serait dorénavant possible de cultiver les grains de café. Le centre des recherches agricoles de Guizeh a réussi à cultiver et récolter des grains de café plantés à Qanater Al Khayréya. L’espèce de café cultivé est yéménite.

« Le succès de cette expérience met l’Egypte sur le début de la voie vers la culture du café », s’était félicitée l’expert en l’agriculture du café, Nihad Moustafa, chercheuse au centre des recherches de Guizeh et en responsable aux champs où l’expérience de culture de café vient de réussir.

Dr Nihad  a expliqué, à Agri News, que les changements climatiques mondiaux, qui touchent également l’Égypte, ont contribué à augmenter les taux d’humidité dans différentes régions agricoles. Ce qui constitue un environnement favorable pour assurer une production satisfaisante de café en Égypte, ou pour le cultiver sous serres agricoles.

Café importé

C’est une bonne nouvelle laissant espérer de réduire l’importation du café. Les données de l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS) affirment une hausse du total des importations égyptiennes de café, atteignant environ 204,703 millions de dollars au cours du premier semestre de l’année 2025, contre 125,081 millions de dollars durant la même période de l’année 2024, soit une augmentation d’environ 79,622 millions de dollars.

De son côté, Hassan Fawzi, président de la section du café à la Fédération des Chambres de Commerce, a déclaré à Cairo 24 que l’Égypte est un importateur de grains de café, avec un montant de 80 000 tonnes par an.

Le safran à Sainte Catherine

L'agriculture défie le changement climatique 5 - Le Progrès Egyptien

Le gouvernorat du Sud-Sinaï réussit à réaliser une avancée agricole unique en son genre grâce à la réussite de l’expérience de culture du safran, connu sous le nom d’« or rouge » et considéré comme l’épice la plus chère au monde. L’expérience a eu lieu au sein de la réserve naturelle de Sainte-Catherine, rapporte Sada Al Balad.

Les meilleurs sites de culture ont été identifiés à l’aide des systèmes d’information géographique dans le gouvernorat du Sud-Sinaï. Les cartes numériques indiquent une variation des altitudes dans le gouvernorat, et la zones la plus prometteuse pour la culture du safran est Sainte-Catherine.

La ville de Sainte-Catherine, également appelée « Terre de la Théophanie », est l’une des régions les plus riches d’Égypte en plantes médicinales et aromatiques rares. Elle compte plus de 19 espèces végétales endémiques, introuvables ailleurs, ce qui en fait une réserve naturelle d’une valeur exceptionnelle, incarnant la diversité unique de l’écosystème égyptien.

D’ailleurs, Saïd Gomaa, photographe et natif de Sainte-Catherine, a annoncé, selon le site Al Ard, le succès de l’expérience de culture du safran et la floraison de sa saison. Il a précisé que l’expérience est menée pour la deuxième année consécutive et a démontré son efficacité et sa viabilité dans l’environnement montagneux de la région.

Valeur

Coutant plus chère que l’or, le pistil de safran est de loin l’épice la plus chère du monde. Chaque stigmate est en fait un trésor.  C’est la denrée la plus chère du monde, on l’appelle aussi  « or rouge ». coutant bien plus chier que la truffe ou le caviar. Le safran coûte entre 25 000 et 45 000 € le kilo ! Le safran iranien est le plus cher.

La raison principale du prix élevé du safran est la difficulté de culture et de récolte de l’épice. En effet, c’est un des produits alimentaires les plus difficiles à cultiver et surtout récolter.

La fleur du Crocus Sativus d’où provient le safran provient d’un bulbe qui fleurit à partir du mois d’octobre et la récolte du pistil ne dure que 1 mois, selon île aux épices. Les pistils ne se récoltent qu’au petit matin, au moment où le crocus s’ouvre, afin que les pistils ne soient pas exposés au soleil et ne soient pas butinés par les abeilles.

La récolte s’effectue uniquement à la main, en général à la pince à épiler, il n’existe aucun moyen de mécaniser ou d’automatiser la récolte. Il faut récolter les pistils d’environ 150 000 à 200 000 fleurs pour obtenir 1 kg de safran frais, à raison de 3 filaments par fleur, ce qui représente à peu près la surface d’un terrain de football.

La culture du fruit du dragon : Un potentiel émergent pour l’Égypte

L'agriculture défie le changement climatique 7 - Le Progrès Egyptien

Ces dernières années, la culture du « fruit du dragon » ou « dragon fruit » connaît un intérêt croissant en Égypte, grâce à ses caractéristiques uniques et ses nombreux bienfaits pour la santé.

Le fruit du dragon, originaire des régions tropicales, se distingue par sa peau colorée – rouge ou jaune – et sa chair douce et juteuse. Selon l’Institut de recherche sur les vergers du Centre de recherches agricoles du ministère de l’Agriculture, l’extension de sa culture représente une opportunité majeure pour renforcer la sécurité alimentaire du pays et développer les exportations de fruits.

La demande pour le fruit du dragon ne cesse d’augmenter, tant sur le marché local qu’international. Sa richesse en vitamine C, en antioxydants et en fibres attire particulièrement les consommateurs européens et du Golfe, désireux d’intégrer ce fruit nutritif à leur alimentation.

L’institut souligne également l’adaptabilité du fruit du dragon au climat désertique chaud et sec de certaines régions égyptiennes, ce qui en fait une culture idéale pour les zones nouvellement exploitées ou désertiques. Grâce aux techniques modernes d’irrigation, comme le goutte-à-goutte, il est possible de produire un fruit de haute qualité en utilisant moins de ressources, réduisant ainsi les coûts de production tout en augmentant les revenus grâce aux exportations.

Former les agriculteurs pour réussir

Selon le Dr. Sayed Khalifa, président de l’Ordre des agronomes, la principale difficulté réside dans le manque de connaissances techniques. « La culture du fruit du dragon attire de plus en plus de fermiers, mais il reste crucial de les former aux meilleures pratiques agricoles et aux méthodes d’irrigation adaptées », explique-t-il.

Il ajoute que cette culture exige des infrastructures spécifiques, notamment pour le soutien des plantes, la taille et les techniques modernes d’irrigation, ainsi que des installations de stockage et de conditionnement adaptées à la fragilité du fruit.

Un marché à structurer

Sur le plan commercial, malgré la demande croissante, le développement d’un réseau de commercialisation solide est nécessaire pour faire connaître le fruit du dragon égyptien aux consommateurs locaux et internationaux. Il est également indispensable de collaborer avec des entreprises d’exportation qualifiées pour obtenir les certifications requises pour les marchés étrangers.

Dans ce cadre, un accord a été signé entre le gouverneur du Nouvel Vallée et le Centre arabe pour l’étude des zones arides et des terres désertiques (ACSAD) afin de lancer un projet commun de lutte contre la désertification et de fixation des dunes dans l’oasis de Kharga.

Trois initiatives sont prévues, dont la culture du fruit du dragon. Le projet a déjà montré qu’il pouvait générer des revenus significatifs pour les agriculteurs, grâce à la facilité de commercialisation et au cycle de production rapide de ce fruit prometteur.

L’avocat égyptien : Un trésor vert en pleine expansion

L'agriculture défie le changement climatique 9 - Le Progrès Egyptien

Alors que le monde célèbre chaque 31 juillet la « Journée mondiale de l’avocat », les agriculteurs égyptiens récoltent les fruits d’un travail patient et acharné : un trésor vert qui commence à porter ses promesses.

Bien que les surfaces cultivées restent limitées à environ 3 000 hectares, l’avocat s’affirme comme une culture stratégique, tant sur le plan économique qu’exportateur. Avec un rendement pouvant atteindre 450 000 livres égyptiennes par hectare, ce fruit exotique représente une source de revenus significative et s’inscrit dans les ambitions de l’État d’augmenter les exportations à 80 millions de dollars d’ici 2030.

L’histoire de l’avocat en Égypte est récente. « La majorité des Égyptiens ne connaissaient pas ce fruit avant le milieu des années 1990. Son intérêt a fortement augmenté ces dernières années, grâce à ses bienfaits pour la santé et aux gains financiers qu’il génère », explique leDr Ahmed Helmi, directeur de l’Institut des vergers. Selon lui, un hectare peut produire jusqu’à 10 tonnes par an dès la dixième année de plantation, et parfois plus de 20 tonnes, selon l’état du sol et les conditions climatiques. Les arbres greffés commencent à fructifier dès la troisième année avec environ 6 kg par arbre, puis progressivement jusqu’à 60 kg à la sixième année, et près de 150 kg à dix ans.

La culture de l’avocat s’étend progressivement à travers le pays, souvent en remplacement de la mangue sur des terres anciennes. Les variétés principales sont le « Fuerte » pour l’hiver et le « Duke » pour l’été. On les retrouve également dans les nouvelles plantations de Nubaria, le long des axes désertiques reliant Le Caire, Alexandrie et Ismaïlia, ainsi que dans les gouvernorats de Guizeh, Qalyubia, Monufia, Gharbia, Beheira, Alexandrie, Beni Soueif et Souhag.

Dès le début des années 1990, le ministère de l’Agriculture a introduit de nouvelles variétés greffées sur différentes bases, testées dans les stations de recherche horticole de Qanater, Beni Soueif et Chendweil à Souhag. Certaines se sont adaptées aux conditions climatiques égyptiennes, notamment les variétés Hass et Gwen, récoltées entre novembre et février, ainsi que Bacon, Ettinger, Pinkerton et Fuerte pour septembre à novembre, et la variété Duke pour juillet et août.

De simple fruit exotique importé, l’avocat devient peu à peu une culture phare de l’agriculture égyptienne, symbole d’innovation et de valeur ajoutée dans les vergers du pays.

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