Lors d’une cérémonie haute en couleur et en saveur, l’ambassadeur de France en Egypte, Son Excellence Marc Baréty, a donné le coup d’envoi des célébrations de la Journée internationale des droits de la Femme.
A cette occasion, il a assuré que le 8 mars est un moment privilégié pour rappeler un certain nombre d’évidences que l’égalité entre les hommes et les femmes est un droit fondamental. Et d’ajouter que c’est un devoir pour toute société de permettre à tous et toutes d’accéder à l’éducation, à la santé et au travail.
L’ambassadeur a fait une allocution à l’occasion de la Journée de la Femme à l’Institut français d’Égypte à Mounira. M. Baréty a salué les efforts déployés par l’Égypte en vue d’autonomiser la femme. Ainsi, a-t-il salué le rôle du Conseil National de la Femme, présidé par Dr Maya Morsy qui a permis d’autonomiser la femme. Et de renchérir que le Président Abdel Fatah Al-Sissi a également permis l’accès des femmesmagistrates au Conseil d’Etat et au Parquet général.
L’actrice Arwa Gouda a pris part à la Journée internationale de la Femme à l’Institut français d’Egypte. Elle a salué les exploits réalisés pour autonomiser les femmes ainsi que les figures pionnières égyptiennes qui ont œuvré pour l’émancipation de la femme. Dans des déclarations exclusives au Progrès Egyptien, Arwa Gouda a dit : « Je souhaite à travers ce jour dire aux gens comment l’homme et la femme se complètent et qu’ils ne sont pas ennemis. Dès qu’on comprend cette idée, la société sera plus développée, voire moderne ». . Ragia El-Gerzawi a relevé que les femmes sont parfois les plus pauvres et en même temps celles qui dépendent de l’environnement et de l’écologie pour subvenir à leurs besoins. D’où le lien entre l’environnement et les droits des femmes. Quant à l’avocate Nehad Abou El-Komsan, elle a indiqué que les femmes souffrent aujourd’hui de vivre une situation plus difficile d’autant plus qu’elles assument davantage de responsabilité. Point de vue confirmé par Enas Hamdy.