La 2e Conférence ministérielle du “Processus de Khartoum” a été lancée sous la présidence du ministre des Affaires étrangères et de l’Immigration, Dr Badr Abdel Aati, indique l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA).
Avant l’ouverture de la Conférence, M. Abdel Aati a posé pour une photo de famille avec les délégations participant et les ministres concernés par l’émigration dans les pays membres du “Processus de Khartoum”, que préside l’Egypte depuis avril 2024 et concerné par la coordination et la concertation sur les sujets liés à l’émigration de l’est de l’Afrique vers les pays de l’Europe.
“Le Processus de Khartoum” comprend, dans son membership, 40 pays comprenant des pays de l’Union Européenne, la Suisse, la Norvège, les pays de la Corne africaine, l’Est de l’Afrique, la Commission de l’Union Européenne et la Commission de l’Union Africaine, en plus de nombre d’organisations internationales partenaires du processus comme l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et l’ Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
L’UE a, en 2014, lancé le “Processus de Khartoum” afin de lutter contre Les migrations illégales au départ de cette région. Ce processus a ensuite englobé d’autres sujets liés à la migration via une approche plus globale comprenant la coopération régionale entre les pays d’origine, de passage et de destination et le soutien des voies légales de l’émigration, le développement et la paix, en plus des dimensions humanitaires, de la participation des communautés émigrantes au développement de leurs pays d’origine, de l’impact des facteurs écologiques sur le processus de déplacement et l’impact des épidémies sur la migration.
L’Egypte a assumé la présidence du processus en 2014 et pour la deuxième fois en avril 2024 et a mené des activités soutenant l’échange d’expériences et les meilleures pratiques conformément aux priorités égyptiennes pour le traitement du dossier de l’immigration.
Les priorités de la présidence égyptienne ont compris le renforcement des voies de la migration régulière, le transfert et le développement des compétences et la complémentarité entre les dimensions humanitaires et de développement, en plus de l’examen des raisons à l’origine des crises du déplacement et parvenir à des solutions durables pour éviter leur répétition.