Nadine Abdel Ghaffar : “Se tenir face aux pyramides nous rappelle notre objectif premier : relier notre patrimoine ancestral à l’art contemporain.”
Affirmant la puissance de l’art et sa capacité à relier le passé au présent, le patrimoine à l’innovation, la cinquième édition de l’exposition internationale Forever Is Now a été inaugurée aujourd’hui sur le plateau des pyramides de Guizeh.
L’exposition, qui se tiendra jusqu’au 6 décembre prochain, se déroule sous le patronage du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Culture, du ministère du Tourisme et des Antiquités, en collaboration avec l’UNESCO.
Organisée par Art D’Egypte, filiale de CulturVator, Forever Is Now poursuit sa mission de bâtir des ponts entre l’art contemporain et l’histoire ancienne de l’Égypte.
Dix artistes issus de dix pays y présentent leur vision personnelle du concept d’éternité, à travers des sculptures et des installations qui tissent des liens entre passé et présent, créant un dialogue visuel universel. Ces œuvres explorent les notions d’élévation, d’espérance et de quête humaine du sens et de la trace durable. Aux pieds des pyramides, symboles premiers de l’éternité, les cultures se mêlent et les époques se rencontrent dans une expérience artistique unique.
Nadine Abdel Ghaffar, fondatrice d’Art D’Egypte, a déclaré :
« Célébrer la cinquième édition de Forever Is Now revêt une signification particulière et un évènement majeur en même temps. Se tenir face aux pyramides nous rappelle notre objectif premier : relier notre riche héritage à l’art contemporain. Il y a cinq ans, ce n’était qu’une vision, aujourd’hui, c’est devenu un dialogue mondial réunissant des artistes du monde entier face à l’un des monuments les plus emblématiques de l’histoire. Chaque édition renforce notre message et l’approfondit. Si nous sommes fiers de ce que nous avons accompli, nous sommes également convaincus que ce n’est que le début d’un voyage encore plus vaste et inspirant pour les créateurs. » a déclaré la fondatrice d’Art d’Egypte au “LE Progrès Egyptien”
L’exposition, devenue l’un des événements artistiques les plus importants d’Égypte et du monde arabe, réunit des artistes venus de différents continents sous le ciel de Guizeh pour incarner l’essence du dialogue culturel et de la diversité.

Cette cinquième édition illustre l’engagement d’Art D’Egypte à représenter la diversité mondiale à travers l’art, dans un lieu où l’humanité a tenté pour la première fois de donner forme à l’éternité.
“Cette année, des artistes mondiaux participent à l’exposition comme Michelangelo Pistoletto, candidat au prix Nobel de la Paix. Ce qui ajoute une valeur exceptionnelle à Forever is now.” Ajoute t-elle
Nadine Abdel Ghaffar révèle également un autre aspect de l’expérience Forever Is Now :
« Nous veillons toujours à intégrer les artistes étrangers aux ateliers et manufactures égyptiens, ce qui donne souvent naissance à des partenariats durables. Par exemple, une artiste américaine ayant participé à l’exposition il y a deux ans a collaboré avec une fonderie de bronze dans la zone industrielle qui réalise des sculptures en bronze ; depuis, elle continue à travailler avec eux sur d’autres projets. »
Elle souligne que ces collaborations enrichissent la valeur de l’exposition et soutiennent les industries locales.
Nadine a terminé ses déclarations en riant tout en saluant son équipe surtout qu’elles sont presque toutes des femmes mais qui valent 100 hommes. En signe également que la femme joue un rôle important dans tous les domaines.
Les artistes participants :
Michelangelo Pistoletto (Italie) déclare :

« Les pyramides sont l’aube de l’histoire, symbole du désir éternel de l’homme d’atteindre l’immortalité et la connaissance. À travers mon œuvre “La Troisième Paradis“, je cherche à transcender le temps, reliant passé, présent et futur dans un tissu unique de créativité humaine. Présenter cette œuvre face aux pyramides nous relie à nos racines et inspire l’humanité vers un avenir façonné par l’histoire et le désir de laisser une trace durable. »
Alexandre Farto, connu sous le nom de Vhils (Portugal), explique :

« Créer une œuvre à côté de l’un des monuments les plus éternels de l’humanité suscite une profonde humilité. Les Portes du Caire explore les couches de mémoire contenues dans les objets du quotidien – visages, histoires, temps – pour réfléchir à ce qui nous unit à travers les civilisations : les seuils que nous franchissons, les traces que nous laissons, le poids caché de notre expérience humaine commune. » A t-il déclaré à note quotidien.
Mert Ege (Turquie) décrit son œuvre :

« Au pied des pyramides, je ne raconte pas une histoire, j’évoque un état. Mon œuvre, un anneau de métal poli captant la lumière et le vent, s’intitule “L’Ouverture Éternelle”. Elle n’a ni début ni fin : un retour constant vers soi et vers le monde. Celui qui se tient à l’intérieur voit l’horizon se redessiner – comme si la sculpture elle-même battait au rythme du temps. »
Recycle Group (France – Russie)

Ce groupe présente une installation intitulée Nothing, symbole de renaissance et de transformation :
« Null évoque la fin d’un monde ancien et l’émergence d’une conscience numérique nouvelle. Les corps suspendus dans une trame plastique oscillent entre matière et vide, réalité et virtualité – une image de notre condition humaine, à la croisée de la foi et de la donnée, de l’âme et de la lumière artificielle. »
Jee Park (Corée du Sud) explique :

Dans des déclarations exclusives au journal, l’artiste coréen a déclaré : « Mon œuvre “Le Symbole Éternel” établit un pont entre deux civilisations anciennes – la Corée et l’Égypte. Elle imagine un dialogue intemporel entre les fondateurs des deux cultures. Exposée face aux pyramides, elle prend une dimension spirituelle et rend hommage à la continuité entre l’histoire, la langue et la civilisation. »
Alex Proba & Solid Nature (États-Unis – Pays-Bas) déclarent :

« Créer au pied des pyramides, c’est ressentir le pouls de l’histoire. Notre œuvre “Les Échos de l’Infini ” est un hommage à la Terre, à ses couleurs, à ses transformations millénaires. En dialogue avec l’un des plus grands chefs-d’œuvre de l’humanité, elle rappelle que la créativité est un langage infini reliant le temps et la culture. »
Nadim Karam (Liban)

Ce libanais présente “Les Fleurs du Désert” « Nées du sable du plateau de Guizeh, ces sculptures réinventent la fleur de lotus en symboles de mémoire et de résilience. Issues de matériaux recyclés, elles rappellent comment les récits du passé se transforment et renaissent, invitant à méditer sur la persistance du souvenir et la renaissance de la vie. » Il a pu transformer les débris de la guerre au Liban en un message de paix et de renaissance, a t-il déclaré au “LE Progrès Egyptien
Anna Ferrari (Brésil) expose “Les Vent”s :

« C’est un honneur de présenter cette œuvre à Guizeh. L’installation transforme la force invisible du vent en mélodie à travers 21 flûtes d’aluminium disposées en spirale, évoquant le paysage désertique éternel. L’œuvre unit art, science et spiritualité dans une expérience sensorielle qui relie l’homme à l’univers. »
King Houndekpinkou (Bénin – France)
Il explique son œuvre “Totem Blanc de Lumière” :
« Il s’agit de ma plus grande pièce céramique à ce jour. Réalisée au Caire, elle entre en résonance avec la présence intemporelle des pyramides et l’immensité du désert. Ce travail symbolise à la fois un retour et une transformation – une intimité à grande échelle – un lien profond avec l’esprit éternel de l’Égypte. »
Salha El Masry (Égypte) conclut :

« Dans mon œuvre “Maat”, je transforme un bijou royal – symbole du pouvoir – en un espace de réflexion collective sur la justice et l’équilibre. Le sceau, autrefois outil d’autorité, devient une fenêtre ouverte sur l’harmonie entre le chaos et l’ordre, entre passé et présent – une force qui révèle l’essence humaine du pouvoir. » s’est exprimé au “LE Progrès Egyptien”





