Le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr Abdel Aati, a rencontré, aujourd’hui lundi, les représentants des Etats membres de la plateforme des pays emprunteurs, lors d’une session organisée en marge des travaux de haut niveau de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La rencontre a été co-présidée par l’Egypte et la Zambie.
La réunion a porté sur les moyens d’avancer vers le lancement effectif de cette plateforme, issue de “l’Engagement de Séville” adopté lors de la 4e Conférence internationale de l’ONU sur le financement du développement, tenue à Séville en 2025. L’objectif principal de cette initiative est de renforcer le dialogue, de permettre un échange de perspectives et d’unifier la voix des pays en développement sur les questions liées à la dette souveraine.
Dr Abdel Aati a souligné la nécessité pour les pays en développement de bénéficier d’une réforme en profondeur de l’architecture financière mondiale, en insistant sur l’importance d’une représentation équitable dans la gouvernance économique internationale. Il a mis en avant l’accumulation des défis liés au changement climatique, à l’augmentation des niveaux d’endettement souverain, au coût élevé de l’emprunt et à la hausse du service de la dette, qui entravent gravement les perspectives de développement durable dans ces pays.
Dans ce contexte, le chef de la diplomatie égyptienne a insisté sur le rôle crucial que peut jouer la plateforme des pays emprunteurs dans la défense de leurs intérêts sur la scène internationale. Il a également évoqué la nécessité d’une action rapide et concertée pour améliorer le cadre actuel de la dette internationale, renforcer la capacité des pays en développement à gérer leur endettement et prévenir une crise mondiale de la dette.





