Arbres pluricentenaires semblables à des parapluies, les dragonniers de Socotra bordent les sommets accidentés de l’archipel yéménite du même nom, rappelant à la fois la richesse de la biodiversité locale et la crise environnementale qui la menace, selon l’AFP.
Ces arbres, qui font la renommée de l’archipel, sont décimés par des tempêtes de plus en plus intenses tandis que les plus jeunes plants sont avalés par les chèvres. Tout un écosystème, aussi fragile qu’unique, est ainsi menacé.
Situés dans les eaux turquoise de la mer d’Arabie au large des côtes sud du Yémen, les quatre îles et deux îlots rocheux de l’archipel de 50.000 habitants, sont surnommés “les Galapagos de l’océan Indien”. Socotra est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2008 compte tenu de sa faune et de sa flore exceptionnellement riches et distinctes.