Dans nos relations quotidiennes avec nos frères, nous commettons forcément des erreurs. Qui n’en a jamais commis. Tout le monde fait des erreurs, c’est même dans la nature de l’homme. Or, on peut remarquer que la génération actuelle amplifie la gravité des erreurs et focalise sur les fautes. Et agir ainsi affecte la fraternité et mène les gens à se tourner le dos et aux disputes, cite islamweb.net. Il existe des règles de vie qu’il faut absolument prendre en compte afin de préserver l’amitié qui nous lie aux autres. – Accorder de l’importance aux hauts faits et ne pas focaliser sur les sujets futiles. Entre toi et tes amis, il existe un contrat et un pacte non écrit qui stipule de s’entraider à faire le bien et à entretenir votre amitié. Alors, ne cours pas derrière les détails du quotidien et les évènements qui te détourneraient des grands objectifs pour lesquels ont été établis les liens de fraternité et sur lesquels reposent les relations en société. Tourne toute ton attention sur les grandes questions et laisse de côté les détails dans lesquels le diable se cache et via lesquels il titille l’égo de chacun.- Faire preuve de douceur en remédiant aux erreurs de son frère et de son ami. C’était la méthodologie du Prophète pour remédier aux fautes. Et vous avez lu l’histoire de ce compagnon qui parlait durant la prière et comment la façon dont il a été corrigé était empreinte de douceur et on constate qu’il ne l’a ni blâmé ni réprimandé. Ce compagnon est Mu’awiyya ibn Al-Hakam. Et voici le hadith : Mou’âwiyah ibn Al-Hakam As-Soulami relate ce qui suit : Alors que nous étions en prière derrière le Messager d’Allah, l’un des fidèles éternua. Je lui dis : « Qu’Allah te fasse miséricorde. » Les hommes présents me jetèrent alors des regards réprobateurs, mais je poursuivis : « Malheur à moi ! Qu’avez-vous à me regarder ainsi ? » Ils se mirent cette fois à taper sur leurs cuisses. Lorsque je compris qu’ils me demandaient de me taire, je gardai le silence. Lorsqu’il en eut fini avec la prière, le Messager d’Allah, que mon père et ma mère lui servent de rançon, s’adressa à moi.





