L’art qui est une belle mélodie, est une exposition organisée par la galerie Duroub à laquelle a participé une pléiade d’artistes à Garden City. L’exposition regroupe des pièces d’arts variées dont des peintures, des sculptures et autres et met en relief l’art d’une pléiade d’artistes de différentes générations.












Le Progrès Egyptien a eu l’occasion de s’entretenir avec l’une des artistes qui ont pris part à cette exposition collective et qui a permis par sa contribution à donner voix aux femmes en Egypte à travers ses toiles. Il s’agit en l’occurrence de l’artiste Eman Ahmed Khalil. Elle a suivi ses études à l’Ecole des Beaux-Arts au département d’ornements en 1996. Mais, tout a commencé très tôt pour elle : « à Dix ans, j’ai commencé ma passion pour l’art. J’ai décidé d’étudier ce domaine pour me spécialiser ». Khalil a une conviction inébranlable : « Tant que l’artiste possède le talent, la voie se tracera devant lui. Le talent est indispensable ».
Autour de ses œuvres, Khalil a dit : « J’aime toutes mes œuvres, même celles qui auraient pu être présentées différemment. Je trouve que chaque œuvre, chaque peinture est une partie de moi-même, une partie de mon âme. Je préfère évidemment les peintures de nature morte et les portraits, mais chaque œuvre que je livre à mon public est une partie intime de moi et par conséquent, très chère à mon cœur ».
Au cours de la dernière période, la plasticienne qui avait interrompu sa carrière pour son rôle d’épouse et de mère l’avait reprise avec beaucoup de passion. Au cours de la dernière période, elle a pris part à plusieurs expositions collectives et même à cette exposition « L’art est une belle mélodie ». Et de renchérir qu’elle a pris part avec trois toiles, notamment des portraits féminins. Elle a comme d’habitude eu recours à l’école réaliste avec sa propre touche.
Mais, elle n’est pas la seule artiste femme qui a pris part à cette exposition. D’ailleurs, les plasticiennes étaient fort présentes par leur art et leur touche Iman Khattab qui s’est surtout inspirée de la nature à Siwa et d’Alexandrie. Dans ses tableaux, Khattab présente une palette de couleurs hors pair. Il en est de même pour Doaa Hatem, professeur à la Faculté des Arts appliquées, qui s’est inspirée de la nature.