Nos prédécesseurs avaient compris que le véritable sens de la consécration rituelle est de se détacher totalement de tous les désirs terrestres et de s’orienter avec corps et âme vers le Créateur des cieux et de la terre, Exalté soit-Il. Voilà pourquoi ils étaient troublés lors de l’Ihraam, (c’est la période du pèlerinage) au point de pâlir et de transir de peur, craignant que leur Hadjj ne soit pas accepté, selon le site islamweb.
Dès qu’il entrait en état d’Ihraam et jusqu’à sa désacralisation, Anas Ibn Maalik, qu’Allah soit satisfait de lui, n’abordait aucune affaire de ce bas-monde.
Quant à ‘Ali Ibn Al-Hussein, qu’Allah lui fasse miséricorde, son visage jaunissait et il commençait à frissonner dès qu’il entrait en état d’Ihraam et qu’il grimpait sa monture. Et lorsque ses compagnons lui demandèrent ce qu’il avait, il répondit : « J’ai peur qu’Allah, Exalté soit-Il, me réponde : ‘Tu ne seras pas exaucé’ ».
Et lorsque Dja’far As-Saadiq entreprit le voyage du Hadjj et voulut prononcer la Talbiyah, il changea de mine.