Par : Mohamed Atteya
Le secteur de l’aviation civile, sous la présidence du ministre le pilote Mohamed Manar, connaît une nette activité et un remarquable zèle aux niveaux arabe et africain.
Le président de l’Autorité de l’aviation civile, Achraf Noweir, a dans ce cadre, effectué une visite au Maroc, pour prendre part aux réunions de l’Assemblée générale de l’Organisation de l’Aviation arabe, en coordination avec les pays arabes, et ce, avant la tenue des élections de l’ICAO, prévues lors des travaux de l’Assemblée générale de l’Organisation internationale de l’Aviation civile, du 27 septembre au 14 octobre 2022, au siège de l’Organisation à Montréal (Canada).
Faciliter l’échange d’informations
Egalement, sur le plan africain, le ministère égyptien de l’Aviation civile, cherche à se trouver avec force au sein de toutes les activités africaines relatives au trafic aérien. Ainsi, l’ingénieure Ingi Moustafa, conseillère du président de l’Autorité de l’aviation civile, a-t-elle participé aux activités de la Semaine de l’aviation africaine, à Abuja (Nigeria), et à laquelle ont pris part, plus de 30 présidents des Autorités de l’aviation en Afrique, en plus de 20 délégués représentant les autres pays du continent noir. La Semaine de l’aviation africaine a discuté de maints dossiers dans le domaine du trafic aérien et les pays africains ont été exhortés à faire preuve de davantage d’engagement à ouvrir les frontières, via le système de gestion des risques, et ce, pour soutenir les démarches visant à redresser le trafic aérien. Egalement, des appels ont été lancés pour libéraliser le marché du trafic aérien dans les pays africains et de rejoindre ainsi le marché africain aérien unifié, notamment dans les domaines de l’indemnité et de la navigation aérienne. Les pays africains ont été à ce propos encouragés à améliorer la mise en oeuvre efficace des programmes de contrôle et de supervision de la sécurité et de l’indemnité, en plus des éléments SSP, ASBU, et la demande d’assistance des bureaux régionaux de l’ICAO, de RSOOs et RAIO et d’autres partenaires. Les participants ont appelé les pays à multiplier les efforts de développement des activités et de soutien aux aptitudes, avec le soutien de l’ICAO-GAT et des autres organisations de formation accréditées. Ils ont également mis l’accent sur l’amélioration ou la mise en place de systèmes de collecte et de traitement des données pour faciliter l’échange et le partage d’informations, permettant des processus de prise de décisions basés sur les données. Et dans le domaine de l’environnement, les pays ont été encouragés à élaborer des plans d’action et de bénévolat pour renforcer les politiques de développement et faire propager le carburant d’aviation durable (SAFs).
Le ministère de l’Aviation civile, sous la présidence du pilote Mohamed Manar, cherche à présent, à élargir ses activités au sein de l’Afrique, dans le cadre des directives données par les plus huates autorités égyptiennes concernant l’importance du renforcement de la coopération et l’intensification de la présence en Afrique, à travers les démarches visant à nouer de nouveaux partenariats stratégiques avec les Africains.
Ouvrir de nouveaux points africains
EgyptAir a ainsi lancé une nouvelle ligne vers la capitale de la République démocratique du Congo, Kinshasa, avec une fréquence de 3 vols par semaine. La compagnie nationale a également signé un contrat qui prévoit l’acquisition par EgyptAir de 49% des parts de Sudan Airways, à condition qu’EgyptAir fournisse à Sudan Airways 4 avions opérant sous l’égide de la compagnie sœur et portant son logo. EgyptAir fournit également, conformément au contrat conclu, un soutien technique à son homologue soudanaise. En échange, EgyptAir doit exploiter toutes les lignes de transport de la compagnie soudanaise de Khartoum à tous les points en Afrique, permettant à EgyptAir de pénétrer et de se développer en Afrique et de couvrir de nouveaux points africains, jusque là infranchissables. EgyptAir a de même signé un protocole d’accord avec le Ghana, selon lequel EgyptAir devient un partenaire stratégique dans la création d’une nouvelle compagnie aérienne affiliée au gouvernement ghanéen, et la part d’EgyptAir sera de 70% de son capital. EgyptAir a également accueilli une délégation sénégalaise conduite par Ibrahim Kane, PDG d’Air Sénégal, qui s’est réunie avec le pilote Hassan Mounir, vice-PDG de la Holding d’EgyptAir, pour discuter des moyens de coopération dans tous les domaines de l’aviation.
