A la commémoration du sixième anniversaire des martyrs du vol d’EgyptAir Airbus 320 – 084 qui a fini dans la Méditerranée en mai 2016, les médias occidentaux (français, anglais, et américains) nous ont surpris par des analyses qui ne peuvent être décrites que de rumeurs et ayant de mauvais objectifs. Des rumeurs qui ne sont pas logiques d’autant plus que les comités concernés par l’enquête autour de l’accident et qui d’ailleurs regroupent des experts d’Egypte, de France et de l’entreprise d’Airbus n’ont annoncé aucune raison pour cet incident, ni même de manière préliminaire.
Les médias occidentaux nous ont surpris en annonçant que la cause de cet incident serait une cigarette qui aurait été consommée à côté du réservoir d’oxygène causant une explosion. Il s’agit là d’analyses aléatoires que des médias respectueux ne devraient jamais véhiculer et surtout au moment de la commémoration du sixième anniversaire de l’accident qui a fait des martyrs : l’équipage de l’avion et ses passagers. Premièrement, il faut savoir que le pilote de l’avion et le copilote n’étaient pas des fumeurs, il ne s’agit pas d’une tentative de les défendre, mais d’une vérité confirmée que tous connaissent bien.
Deuxièmement, comment Airbus pourrait rester silencieuse quant à ces mensonges qui dévoileraient – si elles sont réelles – les tares de la fabrication de l’avion et sa sécurisation. Je dis cela en vertu de mes modestes informations. Les réservoirs d’oxygène dans la cabine de pilotage et dans l’avion de manière générale sont sécurisés de sorte à supporter une forte pression.
Troisièmement, les enquêtes sur l’incident sont menées par un comité égyptien doté du plus haut niveau d’expertise et de compétence technique avec la participation de diverses autorités internationales concernées, en plus de la justice égyptienne en coopération avec la justice française comme pays de fabrication de l’avion et de sa dernière escale vu que le décollage s’est déroulé à Paris. Ces articles m’ont rappelé ce qui s’est passé à la fin du siècle dernier lorsque les médias occidentaux avaient véhiculé des rumeurs contre notre compagnie nationale qui avait eu un crash dans l’océan altantique.
A l’époque, l’Occident avait dit que le pilote Al-Batouti s’est suicidé. Puis, l’enquête avait permis de découvrir que l’accident était dû à un problème technique dans la queue de l’avion. Ce sont les enquêteurs égyptiens qui l’ont découvert et l’Organisme de sûreté de l’aviation fédérale l’a reconnu 22 ans après l’incident. L’année dernière, elle a publié sur sa page officielle les résultats de la commission d’enquête égyptienne. Nous ne sommes pas en position de répondre à ces rumeurs, mais nous défendons des martyrs qui ne sont plus dans notre monde et nous n’allons pas hésiter à le faire.
Nous n’allons pas publier des fuites sur cet accident – elles sont nombreuses – par respect pour les lois et les conventions internationales dans le domaine de l’aviation. Ces lois assurent que la commission d’enquête est la seule apte à publier un rapport. Nous n’allons pas agir comme un groupe d’amateurs qui véhiculent des rumeurs.





