Il y a tout juste 21 ans, le 11 septembre 2001, les Etats-Unis subissaient la pire attaque terroriste de leur Histoire. Un point de bascule qui a changé la face du monde,
Le jour des attentats du 11 septembre 2001, le monde entier a su tout de suite qu’il y aurait un avant et un après 11-Septembre.
La journée commençait sous un ciel ensoleillé presque sans nuages dans l’est de l’Amérique du Nord. Des millions de femmes et d’hommes se rendaient au travail au centre-ville de New York, à Washington ou ailleurs. Certains prenaient la voie des airs pour se déplacer. Ils étaient loin de se douter qu’une tragédie d’une ampleur inouïe allait se dérouler ce matin-là et chambouler leur vie.
À la télévision, les programmes basculent. L’Amérique pense encore que c’est un accident. Mais à 9h03, il n’y a plus de doute. Deux minutes plus tard, le chef de cabinet du président George W.Bush lui annonce à l’oreille que l’Amérique est attaquée. À New York, quand les pompiers arrivent sur place, c’est pour suivre avec effroi la chute de ceux qui, coincés dans les étages au-dessus des points d’impact, préfèrent en finir avec les flammes en se jetant par les fenêtres.
Au matin du 11 septembre 2001, entre 8h14 et 10h03 heure locale, deux avions de ligne détournés s’écrasent sur les tours jumelles du World Trade Center à New York, suivis d’un troisième sur le bâtiment du Pentagone, siège du département de la Défense, à Washington. Les deux tours en flammes s’effondrent deux heures plus tard, entraînant la chute de deux autres immeubles voisins. A bord d’un quatrième avion visant la Maison Blanche, une insurrection éclate parmi les passagers. Le vol United Airlines 93 s’échouera finalement en Pennsylvanie, tuant tout le monde à bord. Bilan de l’attentat : 2996 morts (terroristes inclus) et 6291 blessés.
Les téléspectateurs du monde entier découvrirent, horrifiés et en direct, la plus meurtrière attaque terroriste que les Etats-Unis ont connue sur leur territoire, comme un second Pearl Harbor. 20 ans plus tard, le traumatisme des images et des événements n’a pas fini de hanter la mémoire collective des américains, et le reste du monde.
Des événements qui ont logiquement eu des répercussions considérables, à la fois sur le plan de la politique intérieure américaine, mais aussi à l’extérieur, et de manière durable.
Les dons de charité au « Train de la Miséricorde”
“Le train de la Miséricorde” fut une campagne de charité lancée par certaines stars égyptiennes du cinéma dans les années 50.
Parmi ces vedettes figurent Zouzou Madi, Anwar Wagdy, Tahiya Karioka, Laila Mourad, Zeinab Sedky, Shadia et d’autres célébrités de la presse et des médias…
Ils affluaient vers le Train de la Miséricorde le matin de bonne heure, dans lequel ils voyageaient à travers le pays, pour collecter des dons de bienfaisance en faveur des projets sociaux et humanitaires. Ils étaient accompagnés d’hommes de l’Armée égyptienne au cours de ces tournées.
Le “Train de la Miséricorde ” a parcouru toutes les gares égyptiennes du nord de l’Egypte jusqu’à Assouan pendant 15 jours.
Les gens se rassemblaient autour de ces stars, tout en offrant des dons. Même les pauvres participaient à cette charité.
L’idée du Train égyptien de la Miséricorde est née à la suite de la guerre de 1948, le premier Président égyptien (Mohamed Naguib) a ordonné que le train se dirige vers Gaza après avoir traversé les villes et les districts d’Égypte. Ce train avait pour objectif d’acheminer les réfugiés palestiniens à Gaza avec les besoins vitaux.
Cette campagne a pu collecter 4.248 livres et 39 wagons de riz, de blé, d’orge, de fromage, de farine, de bois, de meubles, de vêtements, de tissus et de couvertures, ainsi que de grandes tonnes de ciment.
L’âge d’or de la culture et du divertissement à la rue Emad Eddine
Emad Eddine est l’une des plus anciennes places au Caire, c’est le lieu de “l’âge d’or” de l’industrie égyptienne du divertissement.
C’est l’une des célèbres rues de l’histoire égyptienne.
La rue commence du nord de la rue Ramses tout en continuant vers le sud dans le quartier d’Abdine, passant par la place Azbakeya et la place Moustafa Kamel.
La partie sud de la rue Emad Eddine s’appelle la rue Mohamed Farid le célèbre leader décédé en 1919.
L’ancienne place Soares, l’une des places de la rue, a été baptisée Place Moustafa Kamel, la statue en bronze de ce leader nationaliste y a été érigée sur un haut socle en marbre.
Des bâtiments prestigieux de style italien et français s’y trouvent dont les plus célèbres sont ceux du Khédive. C’était l’une des premières rues décorées de lampes à gaz des deux côtés.
Dès le début, l’objectif était de construire des théâtres, des salles, des cafés et des casinos pour les communautés européennes dans cette zone du centre-ville. Ensuite la rue et les théâtres qui s’y trouvent sont devenus le lieu de rencontre des élites.
Les cafés d’Imad Eddine se sont transformés en des salons intellectuels et artistiques qui réunissaient autrefois les célébrités telles que le poète Ahmed Shawky, Khalil Mutran, Al-Akkad, Hafez Ibrahim, Al-Mazni, Mohamed Taymour, Farah Antoun, Abbas Allam, Amine Sedky, Nicola Takla et d’autres vedettes de la littérature et du journalisme.
La statue De Lesseps à l’entrée du Canal
Fièrement cambrée, en appui sur sa jambe droite, la gauche tendue vers l’avant, sa main droite ouverte dans un geste d’invitation, la statue de Ferdinand de Lesseps (1805-1894) à Port-Saïd désigne aux navires qui pénètrent dans le Canal de Suez depuis la Méditerranée
jusqu’à la mer Rouge, creusé par les mains des Egyptiens, dont des dizaines de milliers parmi eux ont trouvé la mort lors des travaux de creusement.
Sa main gauche serre un rouleau de papier représentant la carte du canal. Il porte sur son habit le grand cordon de la Légion d’honneur que lui a remis sa cousine, l’impératrice Eugénie, lors du banquet qu’elle a donné à Ismailia le 19 novembre 1869, au surlendemain de l’inauguration du Canal. Une
cape fluide apporte à sa silhouette la densité nécessaire pour se détacher sans maigreur sur le ciel et la mer.
De Lesseps était le directeur du projet de construction du Canal de Suez.
La statue est restée la même jusqu’en 1956, l’année de récupération du Canal par l’Égypte lorsque le Président Gamal Abdel Nasser a annoncé la nationalisation du Canal de Suez.
La statue a été érigée à l’entrée nord du Canal de Suez à Port-Saïd le 17 novembre 1899.
Bulaq, la scène de clémence et de patriotisme
Il s’agit de l’ancien quartier connu pour le patriotisme et la générosité de ses habitants. Ses vieilles maisons sont clairement marquées par l’histoire, qui est Bulaq Abu Al-Ela :
Bulaq ou Bulaq Abu Al-Ela est un ancien quartier de la ville du Caire, situé à côté du centre du Caire et à côté du Nil.
Le nom était connu à l’époque des Fatimides, il a peut-être commencé à devenir célèbre avec la campagne de Napoléon Bonaparte contre l’Égypte en 1798, dans une tentative d’utiliser son emplacement pour atteindre la Basse-Égypte.
L’intérêt pour la banlieue de Bulaq a commencé depuis la campagne française en Égypte… Le début était une route droite partant de la région d’Azbakeya jusqu’à Bulaq, qui a été pavée par l’ingénieur “Loberet”, l’ingénieur en chef des routes et des ponts de la campagne, des arbres ont été plantés sur les deux côtés de la route pour faciliter le passage des équipes de l’armée française…
Parmi les monuments les plus célèbres à Bulac figurent la rue Al-Sabtieh, qui est la rue commerçante et industrielle très connue dans le domaine du fer et de l’acier, le cinéma Ali Baba, le cinéma Fouad, l’un des cinémas les plus importants des années cinquante du siècle dernier, l’agence Al-Balah, le King’s Stable, le bain populaire Al-Talat de l’époque ottomane et l’école préparatoire professionnelle Abbas.