S’il y a un jour important et décisif dans l’histoire du pays, c’est le jour où les Forces armées égyptiennes ont commencé à se mobiliser pour sauver le pays de sa crise quand elles ont donné au pouvoir en place un délai de 48 heures pour gérer le dossier et trouver une solution à la crise de sorte à répondre aux revendications des Égyptiens qui sont sortis par millions dans un déluge populaire rugissant la veille 30 juin en réponse à l’appel du mouvement Tamarrod.
La position des Forces armées a surpris et irrité la Confrérie, qui a continué à sous-estimer ce qui s’est passé le 30 juin et a espéré que les jours passeraient, que l’enthousiasme des Égyptiens qui ont rejeté leur régime se calmerait, que les choses se calmeraient et qu’ils continueraient à contrôler le pays.
Cependant, la direction des Forces armées n’a pas cessé ses tentatives pour persuader le Président des Frères musulmans à répondre aux demandes des millions d’Égyptiens d’organiser des élections présidentielles anticipées, en soumettant cette demande à un référendum populaire. Par conséquent, le 1er juillet a été témoin de la dernière rencontre entre le ministre de la Défense et le Président de la République à l’époque pour le convaincre que la
situation est très dangereuse et que les millions de personnes qui sont descendues dans les rues et sur les places de tout le pays la veille ne peuvent être ignorées.
Cependant, le président des Frères musulmans est resté attaché à ce que son groupe qui sous-estimait les foules exigeant la fin du régime des Frères et ils ont mobilisé des manifestants pour soutenir le règne des Frères musulmans à Rabaa et Al-Nahda. Tout ce qu’il était prêt à faire était de changer le gouvernement de Hisham Qandil et d’accepter un futur amendement de la Constitution. Outre l’application du verdict du tribunal concernant le rétablissement du procureur général à son poste.
Cela s’est produit alors que le président américain Barack Obama lui avait téléphoné pour lui demander de calmer la foule rassemblée dans les rues et de faire quelques concessions à l’égard de l’opposition pour maintenir le pouvoir des Frères musulmans. Or, Morsi et tous les dirigeants des Frères musulmans continuaient de rejeter la proposition que lui avait faite le ministre de la Défense : celle d’organiser un référendum populaire sur les élections présidentielles anticipées. En vain.
Ainsi, le 1er juillet 2013 a été un jour décisif dans l’histoire du pays. Les Forces armées ont décidé d’accomplir leur devoir de protéger le pays malgré les pressions des Américains et les menaces des Frères musulmans et leurs alliés appartenant à d’autres organisations terroristes. Des menaces qui avaient pour objectif de propager une violence dans tout le pays et pas uniquement au Sinaï.