L’Egypte fête le 30 juin de chaque année, la révolution de 2013. Cette révolution glorieuse au cours de laquelle les masses de la nation ont réalisé une épopée éternelle pour sauvegarder l’identité de la patrie. En effet, la révolution du 30 juin a créé des changements à grande échelle pour construire un État moderne conformément aux normes internationales. Ce jour constitue la première démarche du pays vers le développement mondial dans tous les domaines. Dès son ascension à la magistrature suprême, le président Abdel Fattah al-Sissi s’est engagé à remettre l’Égypte sur les rails et à la faire récupérer sa suprématie. Des décisions audacieuses ont été immédiatement prises pour redresser l’économie égyptienne. Par conséquent, l’Etat est passé de la phase de la consolidation de ses piliers, du renforcement de la cohésion de ses institutions et de la restauration de sa stabilité, à la construction d’un Etat moderne et au lancement des projets nationaux. Pendant ce jour du 30 juin 2013, des millions de personnes – de toutes les classes sociales-ont manifesté dans les rues de tous les gouvernorats, appelant au renversement du régime des Frères musulmans. Les forces armées se sont réunies avec les forces nationales et politiques ainsi qu’Al-Azhar pour prendre les décisions du 3 juillet. A cette date, le 3 juillet, le général du corps d’armée Abd al-Fattah Al-Sissi, ministre de la Défense (à l’époque), a prononcé un discours en direct entouré des forces nationalistes, au cours duquel il a annoncé une nouvelle feuille de route qui commence par la suspension de la constitution. Le président de la Cour constitutionnelle suprême était chargé alors, temporairement, de la présidence de la république jusqu’à l’élection d’un nouveau président.