La question du grand barrage éthiopien de la Renaissance (GERD) est l’un des dossiers prioritaires de la direction politique égyptienne qui ne cèdera aucun droit de l’Egypte, quel qu’en soit le prix, a affirmé le vice-directeur général du Centre égyptien des études stratégiques (ECSS), Mohamed Ibrahim El-Deweiri.
Dans un article sur cette question publié dans le quotidien Al-Ahram, El-Deweiri a indiqué que la direction éthiopienne continuait à suivre une stratégie unilatérale sur ce volet, croyant pouvoir poursuivre ce projet indéfiniment comme elle le désire sans prêter aucune attention à ses conséquences néfastes sur l’Egypte et le Soudan.
Avec l’amorce du 3e remplissage unilatéral du GERD, l’Egypte s’est hâtée à adresser au Conseil de sécurité le 29 juillet 2022 un message lui rappelant sa responsabilité de préserver la sécurité et la paix internationales qui seront menacées par l’impact de cette affaire.
L’Egypte a également mis les superpuissances face à leurs responsabilités dans ce dossier que le président Abdel Fattah Al-Sissi a abordé avec le président américain, Joe Biden ce 17 juillet lors d’une entrevue à Djeddah, en marge de la Conférence de la sécurité et du développement.
Le Caire tient toujours à reprendre les négociations pour trouver une solution globale, équitable et contraignante sur l’exploitation du barrage, a-t-il renchéri, ajoutant que la direction politique qui travaille avec dévouement pour l’intérêt de la patrie et du citoyen mérite le soutien inédit du peuple égyptien et de toutes ses institutions dans une quelconque décision qu’elle prendra.