Le Caire, “la mère du Monde” (Oum el-Dounia) comme la surnommait Ibn Khaldoun, riche de ses quartiers diversifiés, de ses mille mosquées, de ses citoyens affables, est toujours la cité rayonnante. C’est la ville fascinante, la plus grande métropole du monde arabe, chargée d’histoire. Métropole cosmopolite, le Caire devient dans les années 20 une capitale mondiale à la faveur de nombreux changements politiques, culturels et sociaux qui font de cette ville, un lieu incontournable pour la culture et l’art. En 1925, la capitale égyptienne a été choisie comme étant la ville la plus belle et la plus propre du bassin méditerranéen et d’Europe. Londres ou Paris étaient plutôt fières d’être aussi bien élégantes et propres à l’instar de la ville du Caire. Ce prix a été remporté aux dépens de grandes et d’anciennes capitales européennes comme Londres, Paris et Berlin.
Le rapport d’attribution comprenait un certain nombre d’éléments grâce auxquels le Caire a remporté ce prix aux dépends d’autres capitales du monde. Parmi ces facteurs figurent apriori la bonne la distribution des quartiers résidentiels en vue d’assurer un calme absolu, la planification des quartiers commerciaux et des zones de loisirs, conçue par l’ingénieur français Haussmann, qui a planifié aussi la ville de Paris. En ce temps, le calme caractérisait la ville du Caire où vivaient 2 millions de citoyens, sur les 19 millions habitants que compatit l’Égypte.