Elégant, propre et huppé, c’est Le Caire par excellence au début du siècle dernier, il n’est donc pas étonnant qu’en 1925 elle ait reçu la médaille de la ville la plus belle et la plus propre des pays du bassin méditerranéen en tant que ville de l’élégance dans la conception de ses immeubles, la propreté de ses rues et la régularité de son trafic. Le khédive Ismaïl voulut doter la ville d’un centre à l’image des capitales européennes et les architectes en firent, au début du siècle dernier, un véritable petit Paris où salons de thé, boutiques de mode, grands magasins et banques voyaient défiler des dames élégantes et des messieurs portant fièrement le tarbouche.