Dr Khaled Abdel Ghaffar,ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a publié un rapport présenté par Dr Gad El-Qadi, directeur de l’Institut national de recherche astronomique et géophysique, sur la signature d’un protocole d’accord entre l’Union astronomique internationale, représentée par Dr José Miguel Esponosa, Secrétaire général de l’Union, et le Bureau d’enseignement astronomique de l’Union, représenté par Dr Marcus Bossell, chef du Bureau d’astronomie pour l’éducation de la Fédération et de l’Institut national de recherche astronomique et géophysique, et ce dans le but d’accueillir le Centre d’enseignement astronomique en Égypte et les pays arabes qui sera installé au sein de l’Institut à Helwan.
Le rapport indique que l’Institut national de recherche astronomique et géophysique a été choisi comme l’une des institutions nationales spécialisées dans les domaines de l’astronomie et de la recherche solaire et spatiale pouvant accueillir le Centre d’enseignement astronomique.
Le rapport indique aussi que le Centre d’enseignement astronomique en Égypte est l’un des quatre centres d’enseignement astronomique annoncés en Chine, en Italie et en Inde. Ces centres d’enseignement astronomique coopéreront directement avec le Bureau d’enseignement astronomique (basé à l’Institut Max Planck en Allemagne), et joueront un rôle important dans la participation aux projets mondiaux développés par le Bureau d’enseignement astronomique, ainsi qu’aux niveaux national et régional en soutenant des initiatives dans les pays voisins, en plus de contribuer au développement des méthodes d’enseignement et outils d’évaluation pour les collégiens et lycéens et les enseignants dans le domaine de l’astronomie.
Le rapport a souligné que le Centre d’enseignement astronomique en Égypte a d o p t e r a l’analyse des programmes d’études en a s t r o n o m i e , s c i e n c e s , t e c h n o l o g i e , ingénierie et mathématiques, ainsi que la formation des enseignants, et élaborera un plan pour développer des ressources éducatives non seulement en Égypte mais dans les pays arabes voisins. Selon le rapport, l’Institut national de recherche astronomique et géophysique dispose du plus grand télescope optique d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (74 pouces), un télescope solaire, un télescope pour la surveillance et le suivi des astéroïdes et des débris spatiaux, des stations de suivi par satellite, un musée des sciences, un centre d’excellence en astronomie et sciences spatiales, et des salles pour les formations aux programmes d’astronomie, ainsi que d’éminents cadres scientifiques dans ce domaine.L’Institut accueille également l’Alliance arabe de l’astronomie et les sciences spatiales, liée à la Ligue arabe, où un télescope égyptien est actuellement en cours de construction avec un miroir d’un diamètre de 6,5 mètres, ainsi que la construction d’une station pour le suivi des satellites et les débris spatiaux et ce, en coopération avec l’Agence spatiale chinoise pour devenir la 2ème plus grande station de son genre au monde. A noter que l’Union a s t ronomique internationale (IAU) a accrédité le Bureau de l’astronomie pour l ’ é d u c a t i o n (IAU-OAE) depuis janvier 2020 et est basé à l’Institut Max Planck en Allemagne (MPIA). Il s’agit de soutenir la mission de l’Union dans la promotion de la recherche, de la communication, de l’éducation et du développement en astronomie par le biais de la coopération internationale conformément à la stratégie de l’Union (2020- 2030), à condition que le bureau représenté par l’Institut Max Planck assume la responsabilité de la mise en oeuvre des tâches stratégiques convenues entre l’Union astronomique internationale IAU et l’Institut d’astronomie Max Planck MPIA. Les tâches assignées au bureau de l’OAE nécessitent des ressources et des efforts considérables.
Il est également plus que nécessaire de soutenir les sociétés basées sur l’astronomie et son éducation à l’échelle mondiale.