L’assemblée constituante au Chili débutera ses travaux le 4 juillet en vue de rédiger une nouvelle loi fondamentale appelée à remplacer la Constitution héritée de la dictature d’Augusto Pinochet (19731990-), selon l’AFP. Le président chilien Sebastián Piñera a convoqué la première session de cette assemblée de 155 membres, qui disposera de neuf mois pour faire son travail avant que le texte ne soit soumis à référendum, lors d’un discours avant-hier dimanche depuis le palais présidentiel de La Moneda.
Cette nouvelle Constitution, une des demandes les plus entendues lors des manifestations qui ont éclaté le 18 octobre 2019, est censée en finir avec un texte jugé responsable des injustices et des inégalités dans un des pays pourtant parmi les plus prospères de la région. “Cette assemblée constituante représente une grande opportunité pour parvenir à des accords larges et solides, permettant de mettre en œuvre une Constitution qui soit reconnue et respectée par tous”, a affirmé le président chilien.
Elle viendra remplacer un texte basé sur un credo ultra[1]libéral, maintes fois réformé depuis le retour à la démocratie en 1990