Une nouvelle étude américaine vient d’être publiée montrant un risque accru de développement de métastases dans les cancers du sein associés à une hypercholestérolémie.
À l’heure où l’immunothérapie laisse entrevoir de nouveaux moyens de traiter les cancers, ce travail offre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Suite à l’observation selon laquelle l’hypercholestérolémie est un facteur de risque du cancer du sein et entraîne de moins bons résultats chez les femmes ayant développé la maladie, les chercheurs de l’Université de Duke aux États-Unis ont élaboré une étude, en cultivant in vitro des lignées de cellules cancéreuses (cancer du sein et mélanome). En les exposant au 27HC, un métabolite circulant du cholestérol, ils ont mis en évidence la sélection d’une sous-population particulière.
En effet, ces cellules spécifiques présenteraient une activité élevée de l’enzyme GPX4, impliquée dans la synthèse du glutathion protecteur naturel du stress oxydatif. De plus, la présence d’un récepteur au 27HC augmenterait leurs capacités tumorigène et métastasique.
Ce type de cellules, issues de la tumeur primaire pourraient ainsi se détacher de la matrice extracellulaire, se disséminer sans subir les mécanismes liés à la ferroptose.