La ministre du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale, Rania Al-Machat, a examiné avec le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, les moyens de renforcer la coopération future entre les deux pays. 

La cinquième session du Comité mixte égypto-hongrois représente une étape importante dans l’histoire des relations bilatérales, s’appuyant sur un héritage historique et une coopération entre les deux parties, a ajouté Mme Al-Machat lors des réunions du comité.

La ministre du Plan, du Développement économique et de la Coopération internationale, Rania Al Machat, et le ministre hongrois des Affaires étrangères et du Commerce, Péter Szijjártó, ont signé le protocole de la cinquième session de la commission mixte égypto-hongroise, a-t-on appris de l’agence de presse la MENA.

Le protocole stipule que les deux pays conviennent de renforcer la coopération dans 26 domaines de développement d’intérêt mutuel.

Ce protocole a été signé alors que les deux ministres présidaient les réunions de la cinquième session du comité mixte égypto-hongrois pour la coopération économique, scientifique et technique, en présence du vice-premier ministre pour le développement industriel et ministre de l’industrie et des transports, Kamel El Wazir, des ministres de l’environnement, Yasmine Fouad, et de l’investissement et du commerce extérieur Hassan El Khatib.

Mme Al Machat a souligné l’engagement de l’Égypte à renforcer ses relations avec la Hongrie et de jeter les bases d’un partenariat stratégique fondé sur le respect mutuel, les intérêts communs et une vision ambitieuse de l’avenir.

Et d’ajouter que l’Égypte a réalisé, au cours des dernières années, de grands progrès dans de nombreux secteurs économiques tels que les infrastructures, les communications et les technologies de l’information (TIC), la sécurité alimentaire et la transition vers une économie verte, ce qui renforce la coopération avec la Hongrie et ouvre la voie à davantage d’investissements conjoints.

La réunion a connu des discussions constructives entre les deux parties sur les domaines de coopération prioritaires et les possibilités d’accroître les investissements et le commerce, notamment dans les secteurs du transport durable, de l’environnement et de la transformation verte, des TIC, de l’agriculture, de l’irrigation et de la sécurité alimentaire, a indiqué Mme Al Machat.

La ministre a souligné les efforts du gouvernement pour respecter le plafond des dépenses d’investissement et mettre en œuvre un programme ambitieux de réformes économiques et structurelles afin de renforcer la stabilité macroéconomique, d’améliorer l’environnement des affaires, d’accroître la compétitivité économique, de mener des politiques économiques claires et prévisibles, de contrôler la performance fiscale et de stimuler les investissements, ce qui attire les investissements locaux et étrangers.

Les deux bords ont passé en revue les relations égypto-hongroises, qui connaissent une croissance continue à la lumière de la volonté de la direction des deux pays de promouvoir les relations, partant d’une longue histoire de relations économiques traduite d’ailleurs dans le volume des échanges commerciaux et des investissements.

Mme Al-Machat a évoqué aussi les relations égypto-européennes et les travaux en cours pour activer le mécanisme de garantie des investissements, soulignant que l’Égypte se réjouit de doubler le volume des échanges commerciaux et des investissements avec la partie hongroise.


De son côté, Mme Fouad a souligné que le comité représente une occasion importante pour discuter et explorer les moyens de renforcer la coopération bilatérale dans de nombreux domaines vitaux, dont la protection de l’environnement, à un moment où les questions environnementales sont prioritaires sur les agendas politiques, économiques et culturels du monde entier.

Pour sa part, M. Szijjártó a affirmé le souci de consolider les cadres de coopération, expliquant que les deux pays ont de grandes possibilités de coopération conjointe en termes de commerce et d’investissements, et de transition de l’investissement dans les infrastructures à l’infrastructure numérique.