Le conseiller Ahmed Abdel-Raouf El-Dabaa, procureur général auprès de la Cour de cassation, a obtenu un doctorat (avec mention excellent) de la faculté de droit de l’Université du Caire, pour sa thèse intitulée (Images actualisées du crime terroriste et moyens de le combattre).

Le jury de soutenance de la thèse était présidé par Dr Ahmed Fathi Sorour, ancien président de l’Assemblée du peuple et professeur de droit pénal à la faculté de droit de l’Université du Caire. Le jury comprenait parmi ses membres : le conseiller Omar Marwan, ministre de la justice, et Dr Hassanein Ebeid, professeur de droit pénal à la faculté de droit de l’université du Caire.

Ont assisté à la soutenance Dr Mohamed Othman El-Khosht, président de l’Université du Caire, le conseiller Alaa Fouad, ministre des affaires parlementaires, le conseiller Mohamed Sherine Fahmy, et un certain nombre d’assistants du ministre de la justice, des hauts magistrats, des procureurs. et professeurs des facultés de droit.
La thèse traitait un thème important à savoir les crimes de terrorisme et de leurs dangers extrêmes pour la société, de leurs effets sur les intérêts nationaux et les droits de l’homme, et de leurs répercussions sur la sécurité nationale.
La thèse met en lumière les caractéristiques de l’évolution législative en Égypte pour lutter contre le errorie et ses crimes, l’approche punitive suivie par le législateur national dans le traitement des crimes terroristes et le degré de respect du règlement constitutionnel, avec une analyse des causes et des motifs du terrorisme et des mécanismes de réhabilitation des auteurs de crimes terroristes.
La thèse a également présenté les différents aspects liés à la lutte contre le terrorisme, depuis le stade de la collecte des preuves et de l’enquête judiciaire jusqu’au procès, et la garantie des droits de l’homme pendant le processus de lutte contre le terrorisme, notamment en ce qui concerne la garantie des droits et libertés des accusés, ainsi que l’indemnisation des victimes.
La thèse souligne que la loi antiterroriste applicable est conforme aux différentes formes de crimes terroristes traditionnels et modernes, ainsi qu’aux obligations imposées par les conventions internationales et les résolutions pertinentes de l’ONU, mais que certaines de ses dispositions nécessitent quelques modifications concernant les mesures visant à lutter contre le financement des crimes, le terrorisme et le cyberterrorisme.
La thèse soulignait le danger de suivre l’approche de la justice réconciliatrice dans les crimes terroristes, vu les résultats.
Elle a ajouté qu’en cas de recours à l’approche de réconciliation, cela doit être dans les limites les plus étroites, et cela ne devrait pas commencer avant que toutes les graines du terrorisme aient été éradiquées, et cela devrait ne pas être collectif, car il ne doit pas y avoir de dialogue avec les groupes terroristes, et que cela se limite au cad par cas.
La thèse recommandait la formation d’un comité spécialisé chargé d’examiner certains des amendements législatifs nécessaires liés à la loi antiterroriste et de souligner l’étendue des efforts entrepris par l’État dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de la protection des droits de l’homme. Cela se fait travers des plateformes officielles et en coopération avec la société civile. Outre de développer une vision intégrée en ce qui concerne la réhabilitation des auteurs de crimes terroristes, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur des établissements pénitentiaires, en maximisant le rôle des institutions nationales dans la lutte contre l’extrémisme. S’ajoutent à cela l’élaboration d’un plan à plusieurs volets visant à éliminer l’extrémisme menant au terrorisme et à montrer le coût de ce type de crime.







