“L’or blanc”. C’est le titre qu’on donne toujours au coton égyptien, qui était – pour de longues décennies – roi sur le trône de l’agriculture en Egypte.
Le coton était la principale récolte des agriculteurs égyptiens, notamment aux saisons de récolte, où des équipes de pay-sans se répandaient dans tous les villages pour accomplir leur travail. Cette saison était l’occasion de joie et de grandes festivités, attendues par les agriculteurs pour récolter le fruit de leur travail long et assidu pendant toute l’année.L’agriculteur vendait sa récolte au gouvernement moyennant les sommes qui l’aidaient à subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille.
Malheureusement, il y a un temps où la récolte du coton a beaucoup régressé, notamment lorsque l’Etat – à l’époque – a négligé cette affaire, laissant les agriculteurs tomber comme proie à la convoitise des commerçants.
L’Etat, dans le passé, a mal-heureusement, négligé le parrainage de la culture du coton, ce qui a par conséquent, aussi mené à la négligence de la part des cultivateurs. Ceux-ci ont abandonné le coton, optant pour la culture des légumes et des fruits, qui leur ont réalisé un gain plus grand et surtout plus rapide !Récemment, lors de la 1ère Exposition agricole parrainée par “Al-Ahram”, nous avons pu voir du coton avec différentes couleurs, autre que le blanc connu.
Je pensais alors que ce coton a été soumis au processus de teinture. Mais la réponse du ministre de l’Agriculture, Al-Sayyed Al-Qosseir, a été une surprise : non, c’est la couleur naturelle du coton après que l’Egypte a introduit de nouveaux types de coton coloré.Il est impressionnant vraiment de voir l’Egypte posséder ces grandes potentialités et que le ministère de l’Agriculture réuspsisse à introduire de nouvelles espèces et semences de coton.
Le gouvernement est appelé à accorder donc davantage d’intérêt à la culture du coton, d’autant que l’Egypte possède le coton à longues fibres et exporte la majorité de sa production, alors que nous importons le coton à fibres courtes. La question mérite de longues études afin que le coton redevienne le roi de l’agriculture.