On dit que l’économie est étroitement liée à la nature. Tantôt bénéficiant des ressources industrielles ou agricoles, et tantôt d’autres, exploitant les potentialités disponibles au-dessus de la surface de la terre, ou qui y sont enfouies.
Consciente de l’importance accrue de ces tendances économiques, l’Egypte a entrepris des démarches sérieuses vers la meilleure exploitation de ses ressources pour servir son économie nationale. “Verte” ou “bleue”, des progrès tangibles sont réalisés à ce niveau et l’économie nationale avance confiante vers la stratégie 2030.

Les économistes tendent à donner des couleurs à chaque type d’économie pour exprimer la nature de l’activité économique. Il y a donc l’économie blanche, c’est celle qui s’intéresse aux questions sanitaires et aux industries pharmaceutiques, tout comme en Italie, alors qu’en Angleterre, l’économie blanche est celle relative à l’intelligence artificielle.
L’économie noire serait donc, d’après les experts, celle du commerce d’armes et du trafic de drogues, tandis que l’économie jaune est celle qui se réfère aux projets à base d’énergie solaire.
L’économie argentée est celle relative aux projets de soins aux personnes âgées, vu son importance en Europe et l’économie marron est toute activité liée aux projets polluant l’environnement, et l’économie grise est donc l’économie officieuse, comme celle se pratiquant sur les trottoirs ou hors des établissements industriels connus.
En Egypte, l’on entend souvent parler de l’économie “verte” et aussi à présent, on parle de l’économie “bleue”. Jour après jour alors, les démarches égyptiennes se multiplient pour se diriger vers l’économie verte. De multiples accords ont été conclus dans ce sens, de même que les portefeuilles d’investissement dans l’économie verte se multiplient davantage.
Ce ne fut donc pas étrange de voir le chef du gouvernement parler des démarches de l’Etat pour prioriser la production d’hydrogène vert, tenant compte des différentes considérations écologiques et respectant la durabilité des ressources naturelles de l’Egypte.
Pour réaliser la stratégie 2030 du développement durable, l’Egypte tend à amalgamer les économies verte et bleue, étant les deux pôles du développement. Un rapport du Programme de l’ONU pour le développement révèle que l’économie verte assure des économies s’élevant à 2,4 milliards de dollars par an et réduit les émanations de CO2 de 13%, ainsi que la consommation d’eau à 40%.
L’économie bleue, quant à elle, signifie l’utilisation durable des ressources hydriques et travaille à les sauvegarder, soient-elles des mers, des rivières ou des fleuves.
L’Egypte accorde donc une grande importance à l’économie bleue, à travers sa tendance à la pisciculture, au tourisme maritime écologique, au fret maritime vert et à l’intérêt accordé au développement des ports égyptiens, en les numérisant pour en faire des ports intelligents.
La ministre de l’Environnement, Dr Yasmine Fouad, souligne que le ministère contribue aux projets verts, en lançant un guide de critères durables pour les projets de développement de l’Etat, afin de sensibiliser les différents secteurs à mettre en place des projets tout en limitant les effets négatifs des changements climatiques, et en attirant des investissements s’adaptant à la stratégie nationale de remise verte. Nombreux aussi sont les projets qui utilisent l’énergie propre comme les centrales éoliennes ou les solaires de Benban à Assouan.
