Leur cas suscite souvent de nombreuses questions. Beaucoup ne comprennent pas que les vaccins, souvent deux ou trois doses, qui leur ont été administrés, ne soient pas toujours suffisants pour les protéger des formes graves de la maladie. Un spécialiste s’en explique.
Les immunodéprimés : greffés, transplantés ou dialysés ont leur système immunitaire particulièrement affaibli. Il n’est alors plus capable de faire face aux agressions extérieures. Ces personnes sont donc particulièrement exposées aux maladies qui circulent dont la Covid et malgré les vaccins.
C’est un point sur lequel jouent les ANTIVAX dans leur croisade. Mais scientifiquement, quand on est immunodéprimé, le vaccin a malheureusement du mal à faire réagir l’immunité et les pertes de chance sont plus élevées.
Face au Covid, ces patients ont un protocole particulier et le vaccin n’est pas en cause.
Le 22 juillet dernier, l’Association Renaloo a adressé une lettre au Président de la République pour alerter sur la situation particulière des immunodéprimés face au virus et surtout, face aux nouveaux variants. En voici un extrait :
Nous nous adressons à vous au sujet de la situation critique dans laquelle se trouvent les 250.000 personnes immunodéprimées sévères, dont font partie les patients transplantés et dialysés que l’association Renaloo représente.
Leur mortalité en cas de contamination par le Covid-19 est de l’ordre de 15 à 20%, sensiblement supérieure à celle des résidents d’EHPAD, pourtant bien plus âgés.
De nombreux travaux à travers le monde, dont l’étude EPIPHARE en France, ont confirmé que la dialyse et la transplantation figurent dans le groupe de tête des pathologies entrainant les risques de forme grave et de décès les plus élevés.
La mise en évidence de cette très grande vulnérabilité a notamment justifié notre inclusion dans la liste des patients ultra-prioritaires pour la vaccination anti-Covid-19 quel que soit leur âge, dès janvier 2021.
Sources : www.la1ere.franceinfo.fr