Mohamed Barakat
Al-Akhbar
La nécessité nous impose à tous, que ce soit en Égypte ou dans d’autres pays de reconnaître que nous sommes devenus prisonniers de l’impact des changements climatiques sévères et durs, qui ravagent maintenant le globe. C’est un fait qui ne peut être ni ignoré ni nié, cela est devenu une réalité récurrente au cours des cinq dernières années.
Dans ce contexte, il est important de réaliser que nous, et le monde, sommes déjà au cœur du cycle du changement climatique. Et toute personne sensée doit se rendre compte que les changements climatiques tangibles et apparents qui se sont produits pour nous et le monde entier exigent que nous les traitions avec tout le sérieux, afin que nous ne soyons pas victimes des dangers et des menaces qui en résultent.
Le sérieux, c’est ici d’aborder ce dossier avec une approche scientifique, et dans le cadre conclu par les experts des conférences sur le climat tenues à Paris et à Glasgow et la récente conférence de Charm El-Cheikh, où tous ont souligné la nécessité d’arrêter toutes les pratiques humaines qui polluent l’environnement, de réduire les émissions de carbone et d’arrêter de brûler et de détruire les forêts.
La gravité signifie également la nécessité pour les grands pays industrialisés de remplir leur devoir d’indemniser les pays pauvres, en particulier en Afrique, pour les dommages et les risques auxquels ils ont été exposés en raison de ce que ces grands pays ont pollué l’environnement et provoqué le réchauffement climatique au cours des deux derniers siècles, ce qui a conduit à un dérèglement du climat et aux changements dangereux dont le monde est actuellement témoin et victime.