L’Égypte s’apprête à vivre un moment historique. Le 1er novembre prochain, le monde entier aura les yeux rivés sur le plateau de Gizeh pour l’inauguration tant attendue du Grand Musée Égyptien (GME), considéré comme le plus grand complexe muséal consacré à une seule civilisation.
À l’approche de cette ouverture, le musée vient de franchir une étape déterminante : il a obtenu la certification officielle de son rapport sur les émissions de carbone, confirmant son engagement envers les normes internationales en matière de durabilité et de protection de l’environnement. Ce succès fait du GME le premier musée « vert » en Afrique et au Moyen-Orient, et l’un des rares établissements culturels au monde à associer patrimoine millénaire et responsabilité écologique.
Le Grand Musée Égyptien n’est pas seulement un écrin destiné à abriter plus de 100 000 pièces archéologiques, dont la collection complète du trésor de Toutankhamon. Il se veut également un symbole politique et culturel : celui d’une Égypte moderne qui investit dans la préservation de son héritage tout en affirmant son rôle dans la lutte mondiale contre le changement climatique.
L’inauguration du 1er novembre incarnera donc une double ambition : présenter au public un projet culturel d’une ampleur sans précédent et affirmer la place du GME comme modèle international alliant patrimoine, modernité et développement durable. Pour les Égyptiens, il s’agit d’un message de fierté nationale ; pour la communauté internationale, une invitation à repenser la gestion des grands sites culturels dans une perspective écologique.
Avec son architecture impressionnante face aux pyramides, ses collections inestimables et son engagement pour un avenir durable, le GME s’annonce comme un lieu unique au monde, où l’héritage des Pharaons dialogue avec les enjeux du XXIe siècle.