L’Égypte célèbre avec émotion et fierté l’ouverture du Grand Musée Égyptien (GME). Un rêve devenu réalité, une œuvre architecturale sans égale, une ode à la mémoire et à l’avenir.
Mais au-delà des pierres, des trésors et des façades de verre, ce monument s’impose aussi comme un symbole vibrant pour la génération Z, cette jeunesse égyptienne curieuse, connectée, fière de son héritage et impatiente d’en être la gardienne.
À travers les témoignages de Hana Amgad, Youssef Kamal et Layal Fawaz, trois jeunes Égyptiens passionnés, se dessine une vision d’un musée qui parle leurs langues. Un lieu où l’histoire millénaire rencontre les rêves du futur.
Hana Amgad : « Voir le passé revivre devant nos yeux, c’est un privilège »

Pour Hana, jeune étudiante à la Faculté de Business à l’Université de Coventry mais passionnée par l’histoire et la culture, l’ouverture du Grand Musée Égyptien est bien plus qu’un simple événement national : c’est une émotion collective.
« C’est la preuve que l’Égypte peut unir tradition et modernité dans une œuvre grandiose. »
Elle raconte avec des étoiles dans les yeux l’excitation qui règne parmi ses amis et sur les réseaux sociaux à l’approche de la visite du musée :
« Nous attendons tous ce moment avec impatience ! On se sent fiers, honorés, émus. C’est notre histoire qui renaît sous une lumière nouvelle. »
Ses yeux brillent lorsqu’elle évoque les images du gigantesque édifice, les lignes pures de son architecture, la lumière dorée qui embrasse ses façades, le trésor de Toutankhamon, ce roi fort et le regard émerveillé des visiteurs lors de sa visite au musée il y a quelques temps,.

« On ne réalise pas toujours à quel point notre histoire est immense », confie-t-elle.
« Mais en voyant ce musée, je sens que notre passé n’est plus enfermé dans les livres ou les vitrines poussiéreuses : il revit, il respire, il s’adresse à nous. »
Créatrice du podcast « Yalla N’ Business, » cette jeune entrepreneure salue aussi l’organisation exceptionnelle et le soin du détail dans la conception du musée : l’accueil, la mise en valeur des collections, la fluidité du parcours.
Elle voit dans cette réussite une preuve que l’Égypte moderne sait honorer son passé tout en se tournant vers l’avenir.
« Le Grand Musée Égyptien n’est pas seulement un lieu pour admirer les trésors des pharaons », ajoute-t-elle, « c’est un espace qui raconte comment la beauté, la science et la mémoire peuvent coexister. »
Pour elle, cette inauguration symbolise la fierté d’un peuple et la renaissance d’un rêve égyptien : celui de partager avec le monde une histoire millénaire racontée avec la technologie, l’art et la passion d’aujourd’hui.
Le musée, c’est la voix de l’Égypte qui s’élève dans le langage du monde”.
« Ce musée nous parle dans notre langage : celui de l’image, de la créativité et de la technologie. Il fait vibrer quelque chose de profond en nous, le sentiment d’appartenir à une civilisation qui ne s’éteint jamais. »
Youssef Kamal : Le GME parle la langue des jeunes

Pour Youssef, graduée de l’ingénierie électrique à l’Université de Coventry, Pour lui, le Grand Musée Égyptien est bien plus qu’un lieu culturel : c’est une expérience générationnelle.
Fier de ses racines, il voit dans le musée une passerelle entre l’héritage pharaonique et les aspirations de la jeunesse d’aujourd’hui.
« Ce musée, dit-il, parle notre langage. Il combine la technologie, l’architecture et la culture d’une manière qui nous ressemble. »
Youssef fait partie de cette génération Z pour qui l’expérience culturelle doit être immersive, interactive et accessible.
Il s’enthousiasme pour la réservation en ligne fluide, la visite en réalité virtuelle, et la façon dont chaque espace du musée a été conçu pour offrir une expérience sensorielle complète.
Selon lui, le Grand Musée Égyptien n’est pas seulement un lieu d’histoire, mais un espace vivant, connecté au monde, où les jeunes Égyptiens peuvent redécouvrir leur passé à travers la technologie qu’ils utilisent chaque jour.
Pour lui, le GME répond parfaitement à cette quête d’équilibre entre mémoire et modernité, entre savoir et expérience.
La jeunesse égyptienne, dit-il, ne veut plus seulement visiter un musée, elle veut le vivre — et c’est exactement ce que propose le Grand Musée Égyptien.
Youssef aspire à la présence du gift shop. Un espace dédié pour les souvenirs. Pour Youssef, ce n’est pas qu’un simple espace commercial : c’est une extension vivante du musée, un lieu où l’émotion de la visite se transforme en souvenir tangible.
Pour les touristes, ce gift shop représente le point de rencontre entre passé et présent : un espace où l’artisanat égyptien dialogue avec la modernité, où la beauté du patrimoine s’adapte au goût contemporain.
Ainsi, du premier clic pour réserver un billet en ligne jusqu’à la dernière émotion vécue en sortant avec un souvenir entre les mains, le GME transforme la visite en une expérience complète, immersive et inoubliable.
Layal Fawaz : « Un pays sans civilisation n’a plus de valeur »

Pour Layal, étudiante à la faculté de Business, Université allemande en Egypte ‘’GUC‘’, l’ouverture du Grand Musée Égyptien dépasse largement l’événement culturel : c’est une renaissance identitaire.
Elle parle avec émotion de cette institution qui, selon elle, « redonne à l’Égypte sa voix, sa lumière, et sa place dans l’histoire du monde ».
Layal a toujours été fascinée par les civilisations anciennes. Où qu’elle voyage, la première chose qu’elle visite, ce sont les musées.
« Quand j’entre dans un musée, dit-elle, je ressens que chaque objet raconte un fragment de mémoire humaine. C’est comme si le temps s’arrêtait pour nous rappeler d’où nous venons. »
Pour elle, le Grand Musée Égyptien n’est pas seulement un monument d’architecture contemporaine, c’est le miroir d’une civilisation éternelle.
Elle affirme avec conviction :« Un pays sans civilisation n’a plus de valeur. L’histoire, c’est notre boussole, notre identité, notre fierté. Sans elle, on n’existe pas vraiment. »
Son admiration pour le musée va au-delà des trésors pharaoniques : elle voit dans sa conception architecturale, son respect de l’environnement et son rayonnement international un symbole de fierté nationale et d’intelligence culturelle.
Layal espère que le GME inspirera les jeunes générations à aimer davantage leur histoire, à comprendre que préserver son passé, c’est construire son avenir.
Et elle ajoute avec un sourire :
« L’Égypte n’est pas seulement un pays qu’on visite, c’est une civilisation qu’on ressent. Et le Grand Musée Égyptien en est la plus belle preuve. »

« C’est plus qu’un monument. C’est une promesse, une fierté nationale. Quand je vois les images du Grand escalier, du colosse de Ramsès II ou de l’Obélisque suspendu, j’ai des frissons. »
Elle admire surtout la manière dont le musée accueille le public : les zones interactives, les cafés, les espaces familiaux, le musée des enfants, et même la promenade touristique reliant le site aux pyramides.
« Tout a été pensé pour que chaque visiteur — qu’il soit égyptien ou étranger — vive une expérience à la fois confortable et inoubliable. »
Comme beaucoup de jeunes, Layal trépigne d’impatience :
« Je rêve de marcher dans ses galeries, de voir les trésors de Toutankhamon exposés pour la première fois ensemble. Nous avons grandi en entendant parler du projet, et maintenant il est là, vivant, réel. C’est un moment d’émotion pour tout un pays. »
Ce qui la séduit particulièrement, c’est l’attention portée aux détails : le design des cafés, la qualité de la lumière, autant d’éléments qui traduisent une compréhension profonde des attentes de sa génération.
« C’est un endroit où on peut apprendre, s’émerveiller et se sentir fier d’être Égyptien », confie-t-il avec émotion.
Une jeunesse qui regarde le passé avec les yeux du futur
Dans les mots de Hana, Youssef et Layal, se reflète toute la fierté d’une génération qui ne considère pas l’histoire comme une relique, mais comme une force.
Le Grand Musée Égyptien devient le symbole d’une Égypte unie dans la mémoire et tournée vers l’avenir, fière de sa culture et consciente de sa place dans le monde.
À travers ces voix, une évidence s’impose : le Grand Musée Égyptien parle la langue des jeunes.
Il ne se contente pas de préserver la mémoire pharaonique, il la réinvente.

Pour la génération Z, cette ouverture n’est pas seulement un événement national, mais un moment intime et collectif à la fois : une invitation à renouer avec leurs racines, à rêver d’un futur à la hauteur de leur passé.
« Nous ne voulons pas seulement visiter le musée, dit Hana, nous voulons en être les héritiers. »
Et comme un souffle venu du Nil ancien, ce musée relie les âmes du passé aux voix du présent.
Dans les yeux émerveillés de cette jeunesse impatiente, l’histoire ne dort plus : elle marche, respire et avance — à la cadence du cœur égyptien.
Cette génération, souvent décrite comme celle des écrans, prouve ici qu’elle est aussi celle de la mémoire et de la conscience patrimoniale.
Dans leurs voix résonne une conviction commune : l’histoire n’est pas un poids, mais une source d’énergie.
Le Grand Musée Égyptien devient ainsi le miroir de la jeunesse égyptienne, ambitieuse, créative, fière et curieuse, prête à porter le flambeau d’une civilisation qui continue d’inspirer le monde.





