Par Refaat Fayyad
Al-Akhbar
L’un des plus éminents amoureux de Sa Majesté la Presse s’en est allé après lui avoir donné toute sa vie depuis qu’il était lycéen, et la presse lui a donné une position privilégiée pour devenir l’un de ses dirigeants et écrivains pendant la majeure partie de sa vie.
Le grand journaliste Galal Déwidar, l’ancien rédacteur en chef du journal Al-Akhbar, avait environ 86 ans, et j’étais l’un de ses disciples, même si je ne travaillais pas directement avec lui parce que j’étais affilié au journal Akhbar Al-Youm, tandis qu’il était, lui, au journal Al-Akhbar. Son excellence dans le journalisme rendait ses pairs – y compris moi-même – heureux lorsque nous avons eu la chance de le rencontrer et d’écouter ses instructions et de suivre son activité. Il avait une place privilégiée au sein d’Al-Akhbar, tout le monde avait confiance en lui, notamment Moussa Sabri. Déwidar a surtout fait preuve d’excellence en matière de presse d’information, il a su couvrir de manière très méticuleuse les nouvelles liées à l’aéroport du Caire et à réaliser d’importants scoops. Cela lui a d’ailleurs valu d’être nommé chef du département des « nouvelles » en 1968. Quand j’ai commencé ma carrière en 1976 à Akhbar Al-Youm, il m’a beaucoup encouragé.
Pendant plus d’une quinzaine d’année de 1991 à 2005, il était rédacteur en chef d’Al-Akhbar. Il a eu la chance de couvrir d’innombrables importants événements. Son décès est marquant car il est l’un des chevaliers de la presse arabe. Que son âme repose en paix !