Le vert est la couleur symbolique de tout ce qui cherche à préserver la nature. Parmi les tendances
« vertes » adoptées par le Gouvernement figure la « construction verte » ou écologique. Dans ce
contexte, l’Egypte envisage la construction du premier gratte-ciel au monde doté d’un certificat zéro
carbone. Il s’agit de la construction de la plus grande tour d’Afrique à la Nouvelle Capitale Administrative.

Contrairement aux bâtiments classiques qui dépendent des réseaux électriques nationaux, Forbes International Tower sera entièrement autonome en énergie. Le gratte-ciel fonctionnera principalement grâce à l’hydrogène liquide et à l’énergie solaire, garantissant ainsi une alimentation en énergie 100 % renouvelable.
L’hydrogène, en tant que principale source d’énergie propre, fournira environ 75 % de l’électricité nécessaire au fonctionnement du gratte-ciel. Les 25 % restants seront produits par des panneaux photovoltaïques intégrés dans la façade de la tour.
Cette combinaison de technologies de pointe fait de la Forbes International Tower un projet phare en matière de développement durable et d’architecture écologique, précise L-frii.
Selon Forbes, la taille définitive de l’édifice, qui pourrait faire plus de 300 mètres de haut, n’est pas encore fixée. Le gratte-ciel sera bien plus grand que le Carlton Centre de Johannesburg (223 m), qui est actuellement le plus haut bâtiment du continent.
Construction verte

La construction verte ou écologique, aussi appelée construction durable est une notion de construction qui varie selon les spécialistes. Pour les « bio constructeurs », il s’agit d’une construction saine, utilisant des matériaux naturels. Ces partisans du Green Building condamnent l’utilisation de substances toxiques
dans la fabrication industrielle des matériaux de construction.
Le but est de limiter, grâce à des technologies modernes, les impacts négatifs de l’habitat humain sur
l’environnement et de réduire la consommation d’énergie des immeubles, des maisons et des appartements.
La construction écologique propose différentes possibilités visant à réduire l’impact écologique des
bâtiments, indique le site legrandgroup.com. Il ne s’agit pas d’une méthode de construction spécifique, mais d’un ensemble de techniques, de matériaux et de technologies qui contribuent à en rehausser la performance environnementale.
La construction verte optimise l’efficacité énergétique, limite la consommation d’eau, fait un usage maximal de matériaux recyclés, recyclables et non toxiques et permet de générer le moins de déchets possible au cours de la construction. Il s’agit d’une construction respectueuse de l’environnement qui utilise les ressources de manière efficace. Cette pratique écologique vise à réduire l’impact global de l’environnement bâti sur l’environnement naturel. Ceci par l’utilisation efficace de l’énergie, de l’eau et par la réduction des déchets, de la pollution.
Ainsi l’écoconstruction consiste-t-elle à construire en respectant l’environnement. Il s’agit aussi d’identifier les impacts environnementaux des projets tout au long de leur cycle de vie ; de favoriser les choix urbanistiques et architecturaux qui privilégient la lumière naturelle, intègrent des principes bioclimatiques; l’utilisation des matériaux « écologiques » ou « naturels » qui consomment peu d’énergie ; l’utilisation des énergies renouvelables et/ou des combustibles peu polluants.
Durabilité
L’un des piliers de la durabilité d’un bâtiment est un approvisionnement en énergie neutre pour le climat.
Il importe donc de réduire considérablement les besoins énergétiques par rapport aux anciennes constructions (par exemple en améliorant l’isolation) et de créer les conditions permettant au bâtiment de produire sa propre énergie (grâce à des panneaux solaires).

Pour garantir une production et un approvisionnement autonomes en énergie, l’architecture d’une construction durable doit répondre à des exigences très concrètes.
D’abord, une haute isolation et un vitrage isolant pour une protection thermique élevée. Ensuite des panneaux solaires photovoltaïques sur le toit et la façade ou sous forme de modules transparents dans les fenêtres. Sans oublier la construction étanche à l’air pour une récupération optimale de la chaleur.
Construction et émissions

Le secteur du bâtiment est responsable d’une proportion étonnante de 37% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon un rapport publié par l’agence de l’ONU pour l’environnement.
Un rapport élaboré par le PNUE, titré Matériaux de construction et climat, souligne le besoin urgent d’établir des modèles de coopération innovants pour décarboniser les matériaux de construction. Ces modèles sont essentiels pour atteindre l’objectif ambitieux de zéro émission nette dans le secteur de l’environnement bâti d’ici la fin de la première moitié du siècle.