En seulement deux ans de pratique de « jeu de tête » au football, le cerveau de joueurs amateurs serait altéré au niveau structurel et fonctionnel. C’est la conclusion de deux études présentées cette semaine à Chicago lors de la réunion de la RSNA (Radiological Society of North America). Des résultats pires au niveau professionnel ?
Les coups de tête pratiqués massivement au football exposent les joueurs à un risque de lésion cérébrale et de démence. Jusqu’à quel point ce risque est-il avéré et de quelle manière affecte-t-il le cerveau ?
Précédemment, des recherches avaient examiné les effets néfastes sur le cerveau liés à la pratique du football à un moment donné. Deux nouvelles études présentées cette semaine lors de la réunion annuelle de la RSNA (Radiological Society of North America) se sont intéressées aux changements cérébraux survenus sur une période de deux ans, tant au niveau de la microstructure que de la fonction du cerveau. Pour la première étude, les chercheurs ont suivi 148 jeunes footballeurs amateurs (27 ans en moyenne, 26 % de femmes).