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Home Vision d’Egypte

Le Khayamiya…L’art qui résiste à l’extinction

par Le progres Staff
April 18, 2022
in Vision d’Egypte
Le Khayamiya...L’art qui résiste à l’extinction 1 - Le Progrès Egyptien
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Des décorations en toile de tente ornent les côtés de la place. Des ateliers, des artistes très talentueux qui ont hérité ce métier d’une génération à l’autre, se sont spécialisés dans ce type de patrimoine artistique prestigieux.

C’est le “Khayamiya”, l’art égyptien authentique, considéré comme l’un des marchés les plus célèbres du Caire historique, situé au quartier de Bab Al-Khalq, notamment dans la rue Al-Ghouriya portant le nom de cet artisanat. « Khayamiya », est un nom dérivé du mot tente (Khayma), et signifie la fabrication de tissus colorés, utilisés pour faire des pavillons.

Par Alia Abu El-Ezz

Le Khayamiya...L’art qui résiste à l’extinction 3 - Le Progrès Egyptien
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Le Khayamiya...L’art qui résiste à l’extinction 7 - Le Progrès Egyptien

Le Khayamiya...L’art qui résiste à l’extinction 9 - Le Progrès Egyptien
Le Khayamiya...L’art qui résiste à l’extinction 11 - Le Progrès Egyptien

Des décorations en toile de tente ornent les côtés de la place. Des ateliers, des artistes très talentueux qui ont hérité ce métier d’une génération à l’autre, se sont spécialisés dans ce type de patrimoine artistique prestigieux.

C’est le “Khayamiya”, l’art égyptien authentique, considéré comme l’un des marchés les plus célèbres du Caire historique, situé au quartier de Bab Al-Khalq, notamment dans la rue Al-Ghouriya portant le nom de cet artisanat.

« Khayamiya », est un nom dérivé du mot tente (Khayma), et signifie la fabrication de tissus colorés, utilisés pour faire des pavillons.

La rue Al-Khayamiya apparaît comme une place couverte de panneaux de bois, tout en étant recouverte de décorations en toile de tente.

Bien qu’elle fût prospère autrefois, la place khayamiya souffre à présent d’une certaine détérioration, et lutte pour survivre.

Dès qu’on accède à la rue, on y trouve un groupe d’ateliers spécialisés dans ce type de patrimoine artistique ancien.

Le Khayamiya est considéré comme l’un des aspects les plus marquants du Ramadan en Égypte. Dès que le mois de jeûne s’annonce, le mouvement fleurit dans la rue Khayamiya en prévision de la demande de tissus décorés à utiliser dans les tentes du Ramadan, dans les pavillons des repas de charité, (Mawaed El Rahman), dans les spectacles de Tannoura, et dans les vitrines et les restaurants.

La demande de tissus tentacules reste limitée tout au long des mois de l’année, pour être utilisés dans les auvents de deuil, les mariages, mais la demande explose avec l’avènement du mois de Ramadan.

Dans la rue Khayamiya au Vieux Caire, plus précisément dans le quartier de Ghouriya près de Bab Zuweila et de la zone environnante, le marché de Khayamiya est né il y a longtemps. Cette industrie des tentes était particulièrement célèbre à l’époque islamique notamment à l’époque des Fatimides et des Mamelouks.

Le marché conserve toujours son identité grâce à la fabrication des tentes qui s’est développée au fil des années. Ce métier n’est pas uniquement relatif aux tissus traditionnels et aux peintures faites à la main, mais touche actuellement à la fabrication de nombreuses pièces décoratives modernes, y compris les Fanous (les lanternes spéciales pour le Ramadan).

Un artiste chargé de l’industrie Khayamiya, Karim Khalaf a dit : “A sept ans, j’étais très passionné par ce métier. A cet âge, Je me rendais à l’atelier de mon grand-père, qui est parmi les grands artistes de Khayamiya à son époque… j’étais très attaché à cet art… Mon grand désir c’était d’apprendre le métier… »

A l’instar de tout artisanat traditionnel, l’œuvre d’art a besoin de temps, de patience et de sincérité de la part de l’artisan, pour la faire sortir dans sa meilleure forme.

Khalaf dit: “La pièce subit plusieurs étapes de transformation jusqu’à ce qu’elle atteigne sa forme finale. Au début, le dessin est effectué sur un motif, ensuite, les tissus et les couleurs appropriés et harmonieux sont sélectionnés, puis, le tissu est découpé sous forme des motifs voulus, et enfin, ils sont composés à l’aide de points appelés… point magique, point de finition ou l’homme-de-corbeau afin de donner à la pièce son aspect final.

“La durée pour la mise en œuvre de la pièce varie selon sa taille et son design.

Il existe des designs simples et d’autres plutôt compliqués, à cause de leurs grandes tailles, et nécessitent donc plus de temps.

En général, l’art de Khayamiya requiert un grand effort et beaucoup de patience en vue de parvenir à une pièce tout à fait originale et éblouissante pour tout le monde” a-t-il ajouté.

Combiner l’ancien et le contemporain

En revanche, l’artisanat du Khayamiya en Égypte fait face à un grand défi qui réside dans deux éléments : le premier, c’est l’attachement à l’identité de cet art et à sa forme traditionnelle, tandis que le second concerne la modernisation du métier en introduisant des designs contemporains qui s’adaptent à la nature de l’époque et au goût des consommateurs, en particulier les nouvelles générations.

Comment donc les artistes de Khayamiya font-ils face à ce problème ?

“Les fabricants des tentes, dit Khalaf, doivent s’engager à combiner les deux aspects, il est indispensable de persister à fabriquer les designs traditionnels connus depuis longtemps, et dont la demande ne diminue jamais, vu que c’est l’origine de cet art profondément lié à l’esprit des gens. Parallèlement, ils doivent créer de nouveaux designs qui évoluent au cours des années et répondent aux goûts du consommateur».

“Les dessins les plus courants à Khayamiya sont des motifs islamiques de toutes formes ainsi que des dessins en forme de fleur de lotus. Ceci outre les dessins inspirés de la civilisation pharaonique”, ajoute-t-il.

Les responsables de ce type d’art patrimonial assument une grande tâche, basée sur la protection de ces métiers pour les faire perdurer comme un patrimoine culturel qui affronte le spectre de l’extinction.

“La protection de ces métiers, poursuit Khalaf, doit s’effectuer sur deux axes principaux. Le premier, c’est le développement de ces métiers en introduisant des designs, des couleurs et des pièces modernes qui correspondent aux goûts des gens d’aujourd’hui, et qui peuvent être adaptés pour satisfaire leurs besoins.

Le second axe c’est de transmettre cet artisanat à d’autres personnes sans être restreint à une seule catégorie qui le monopolise, afin de l’élargir, ce qui garantit sa continuité et sa survie”.

“J’ai eu la chance d’enseigner l’art de Khayameya à de nombreuses personnes, personnellement ou en coopération avec des agences gouvernementales.

Tout le monde pourrait apprendre cet art à condition qu’il ait le désir et la patience de mettre en œuvre les pièces.”, conclut-il.

Encadré

L’art de fabriquer des tentes est l’un des premiers métiers et artisanats que les Egyptiens dans ce quartier ont appris. Ils l’ont pratiqué pour fabriquer un abri en tissu, après avoir fabriqué des huttes.

L’industrie des tentes s’est développée depuis l’ère fatimide. Les maîtres de l’industrie des tentes en Égypte ont développé leurs produits, tout en commençant à les fabriquer à partir de tissus colorés en utilisant des anciens motifs ainsi que des décorations arabes.

Puis ils ont introduit des dessins et des décorations de temples, de mosquées et d’églises. Ils ont également développé son métier et fabriqué d’autres choses telles que des couvre-lits et des tentures murales à partir de ce métier.

L’histoire du métier de Khayamiya s’étend jusqu’à l’époque pharaonique et s’épanouit aux époques islamique et mamelouke.

Le Khayamiya était autrefois associé au revêtement de la Kaaba, qui était ornée de galons d’or et d’argent, que l’Egypte fabriquait jusque dans les années soixante du siècle dernier et envoyait au Hijaz dans une majestueuse procession connue sous le nom de Mahmal.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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