Les besoins vitaux de la vie sont manger, boire et se loger. Sans cela, l’être humain ne peut pas mener une vie digne. Evidemment, la qualité de l’alimentation, des habits, du logement diffèrent en fonction du niveau de vie de l’être humain. Plus les revenus des citoyens sont élevés, plus ils ont la chance de faire différents choix. Nul n’a jamais entendu quelqu’un dire que la nourriture ou les habits peuvent être un type d’investissements. Dans le sens que le citoyen peut les acheter pour le moment, puis, les garder un laps de temps avant de les revendre. Etant donné que nous considérons que le logement est une sorte de nécessité vitale, comment alors en faire un investissement ?
Notre héritage culturel a fait en sorte que la majorité des Egyptiens agissent comme si le logement devait être une sorte d’investissement. En plus, le nombre de logements construit était limité. Mais, l’Etat à l’heure actuelle a commencé à multiplier les projets urbains : cela va affecter le comportement de la population. Car, le logement n’est plus une denrée rare, mais une possibilité à portée de main. En plus, l’Etat a commencé également à mettre en place les villes de quatrième génération : une vingtaine d’agglomérations urbaines sont à prévoir dans la prochaine période.
On peut citer la Nouvelle capitale administrative, New Ismaïlia, New Alamein, New Qéna, New Mansoura, etc. Tous ces projets urbains vont faire en sorte que le logement ne sera plus un investissement. Des cités de différents niveaux poussent partout comme des champignons. Chaque personne pourra s’approprier un logement selon ses capacités et ses besoins. Ainsi, ce nombre illimité fera en sorte que l’habitat ne sera plus un investissement pour le citoyen et que des héritages du passé vont disparaître.