Couvrir un événement royal n’est jamais chose aisée pour un photographe, surtout quand les royaux ont une dent contre vous. C’est l’amère expérience faite par un journaliste du « Sun » au mariage du prince Harry et de Meghan Markle.
Six années se sont écoulées depuis le mariage royal entre le prince Harry et Meghan Markle. Et pourtant, cette journée du 19 mai 2018 continue de faire couler beaucoup d’encre et d’être sévèrement critiquée. La raison, selon l’un des photographes de la noce, c’est que derrière les images de contes de fées renvoyées par la télé, cette union fut « l’une des pires événements royaux » à laquelle il n’avait jamais assisté de sa carrière, selon Paris Match.
Dans une interview pour l’émission The Sun’s Royal Exclusive Show, Arthur Edwards, un photoreporter du tabloïd anglais « The Sun » qui a couvert le mariage du prince Harry et de Meghan Markle, explique avoir « détesté cette journée ». « C’était une journée misérable », va-t-il jusqu’à affirmer. Et pour cause, « Harry était déterminé à garder les journaux à l’écart autant que possible ».
« Tout se faisait avec des téléobjectifs. C’était sans espoir. Et quand ils passaient en voiture, ils se détournaient de moi », raconte-t-il.
Un comportement « délibéré », selon Arthur Edwards, qui pense que le prince Harry a voulu faire payer à la presse britannique la couverture de sa relation avec Meghan Markle. « À bien des égards, ils ont été mal traités », reconnaît le reporter. « Harry était en colère contre nous à cause des choses dites à propos de Meghan. Certaines choses étaient assez dures. D’autres étaient plutôt injustes. Il était en colère et j’ai senti que nous étions punis pour cela. »
Meghan et Harry se sont mariés le 19 mai 2018 à la chapelle Saint-Georges du château de Windsor, devant 600 invités des plus prestigieux. Parmi les stars présentes, on se souvient d’Amal et George Clooney, Victoria et David Beckham ou encore Elton John, qui a donné un petit concert privé. Une noce dont le coût est estimé à 32 millions de livres sterling, soit près de 38 millions d’euros, mais qui laisse à tous un goût amer depuis le Megxit.