Les scènes quotidiennes du mausolée, connu pour son importance pour un grand nombre d’Égyptiens, comme le sanctuaire d’Al-Hussein, Sayyida Zainab, la Vierge Marie et d’autres, ont constitué l’œuvre présentée par l’artiste plasticien, le Dr Taha Al-Qarni, connu pour son travail humanitaire, et l’incarnation du “maqam” ou le mausolée comme il l’appelait dans sa nouvelle exposition.
L’exposition inaugurée lundi 13 mars, à la galerie Azad de Zamalek, comprend 50 œuvres d’art moderne et se poursuivra jusqu’au 30 mars.
La manière Mevlevi de la danse circulaire dans le costume bien connu des derviches, des hommes jouant des tambours et des flûtes, des femmes dansant dans leurs vêtements élégants représentatifs de tous les gouvernorats, certaines dansant avec du bois, et d’’autres prononçant des vœux au mausolée… Autant de scènes que notre grandissime artiste a dépeintes avec excellence.
Dr Taha explique que le mausolée est l’endroit des gens simples et des nécessiteux. “J’ai incarné dans mes peintures la réalité qui se produit dans n’importe quel mausolée avec une vision moderne et nouvelle qui touche la popularité distinctive et l’encadre dans des traitements exquis et significatifs, s’inspirant de cet esprit populaire en présentant une variété.” A- t-il fait savoir.
L’artiste Taha Al-Qarni traite cette fois ci une nouvelle vision dans sa nouvelle exposition. Avec beaucoup de créativité, il redessine les peintures gobelines et khayamiyya. Il explore activement les possibilités que chacun de ces deux éléments peut donner aux fans de l’art.
Dans ces œuvres, les peintures de Goblin et Khayameya sont transformées d’un médium marginal en espaces créatifs ayant une nature particulière. À travers ces peintures tissées, l’artiste propose une nouvelle expérience avec différents matériaux (huile sur toile, gobelin, soie, khayameya), et présente une vision moderne du Mawlawiyya et de la jupe vue d’en haut (au-dessus de la tête).
Notre célèbre artiste Dr Taha El Qarni extrait ces deux moyens du cadre de l’artisanat et de l’emploi stéréotypé à la splendeur de l’innovation, les transformant en espaces pleins d’expérimentation et de créativité.
C’est sans aucun doute une aventure différente qui ouvrira des nouvelles voies inspirantes qui s’ajouteront à la carrière de l’artiste et à sa quête constante de recherche et d’expérimentation.
Il existe de nombreux artistes dans tous les domaines dont la principale préoccupation créative est de documenter l’identité de l’Egypte et son patrimoine populaire, que ce soit dans le chant, la littérature ou l’art plastique.
Dans ce domaine, le nom du Dr Taha Al-Qarni se détache nettement du lot. C’est lui qui a pu, plus que n’importe quel autre artiste, documenter les rituels folkloriques et religieux égyptiens dans ses peintures. C’est à juste titre qu’il est considéré comme l’artiste mural par excellence.
Taha Al-Qarni est un artiste en constante recherche de formules artistiques qui sortent souvent des cadres habituels. Il est connu pour son esprit aventureux qui cherche tout ce qui est nouveau, loin des stéréotypes.
Dans sa quête pour transcender ces cadres, l’artiste peut dépasser les frontières de l’espace, dans ses peintures murales avec de grandes zones pleines de mouvement. Parfois il fait recours à une vision inconnue, comme son emploi d’une perspective à vol d’oiseau à titre d’exemple. Il peut adopter un sujet rarement traité, comme il l’a fait dans sa dernière exposition, au cours de laquelle il a mis en lumière un certain nombre de problèmes humanitaires urgents, les résumant dans un grand et seul tableau, celui de la faim.