Bien que la tradition soit ancestrale et date des centaines d‘années, le métier de «Messaharati» existe toujours. C‘est surtout un des traits ramadanesques dont on ne peut se passer, tout comme les fanous. Toujours en djellaba et tenant en main son petit tambour, sur lequel il tape en chantant ses refrains, le Messaharati passe toutes les nuits sous les balcons, quartiers populaires comme huppés, pour réveiller les gens afin qu‘ils prennent leur dernier repas de «sohour» avant de commencer le jeûne d‘une nouvelle journée.