Sous les directives du président Abdel-Fattah Al-Sissi, le ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Égyptiens à l’étranger, Dr Badr Abdel-Aati, s’est rendu lundi 18 août 2025 au poste-frontière de Rafah, aux côtés du Premier ministre palestinien, Dr Mohamed Mustafa. La ministre de la Solidarité sociale, Dr Maya Morsi, a également pris part à cette visite consacrée au suivi des efforts déployés pour acheminer l’aide humanitaire et les secours vers la bande de Gaza.
Il s’agit de la première visite du chef du gouvernement palestinien à Rafah, symbole de l’engagement de l’Égypte dans la réponse humanitaire face aux conséquences de la guerre israélienne en cours. L’Égypte joue un rôle central dans ce domaine, puisqu’elle assure plus de 70 % de l’aide humanitaire destinée à la population palestinienne. De nombreux journalistes étrangers et correspondants de chaînes arabes et internationales ont couvert cet événement.
À l’issue de la visite, un point de presse conjoint a été organisé. Le ministre Badr Abdel-Aati a rappelé que l’Égypte n’avait cessé, depuis le début de l’offensive israélienne, d’agir sur tous les fronts pour obtenir un cessez-le-feu, protéger les civils, garantir l’acheminement de l’aide et accueillir les blessés palestiniens dans ses hôpitaux, en dépit des difficultés logistiques et sécuritaires.
Il a insisté sur le fait que le passage de Rafah n’avait jamais été fermé par l’Égypte depuis le déclenchement de la crise, mais qu’il traversait aujourd’hui des circonstances exceptionnelles, dues à l’occupation et à la destruction du côté palestinien du poste-frontière par Israël. Le ministre a souligné que l’Égypte s’efforçait de maintenir le flux de l’aide par tous les moyens disponibles et a appelé la communauté internationale à intensifier la pression sur Israël afin d’obtenir un cessez-le-feu et d’assurer l’accès immédiat, sûr, durable et inconditionnel de l’aide humanitaire à Gaza à travers tous les points de passage.
Enfin, Dr Badr Abdel-Aati a réaffirmé la solidarité totale de l’Égypte avec le peuple palestinien et son soutien à ses droits légitimes, au premier rang desquels le droit à l’autodétermination et à l’établissement d’un État indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale.





