Le Dr Badr Abdel-Aati, ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Affaires des Égyptiens à l’étranger, a reçu M. Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, dans le cadre de consultations visant à renforcer les relations bilatérales entre les deux pays et à coordonner les positions sur les questions africaines d’intérêt commun.

Au cours de la rencontre, le Dr Abdel-Aati a souligné l’importance de développer la coopération économique, commerciale et d’investissement, ainsi que d’accroître le volume des échanges bilatéraux, afin de servir les intérêts communs des deux pays. Il a insisté sur la nécessité de poursuivre l’approfondissement de la coopération dans divers domaines, notamment en matière de formation et de renforcement des capacités. Le chef de la diplomatie égyptienne a réaffirmé l’engagement de l’Égypte à soutenir la coopération économique avec la République du Congo, en particulier dans les secteurs de l’investissement et du commerce, mettant en avant l’intérêt des entreprises égyptiennes, reconnues pour leur expertise dans les domaines des infrastructures, de l’énergie, du transport et de la construction, à participer aux projets de développement congolais. Il a également appelé à la création d’un environnement attractif pour les investisseurs et à la levée des obstacles entravant la fluidité des échanges commerciaux.

Sur le plan régional et multilatéral, le ministre Abdel-Aati a mis l’accent sur l’importance d’une coordination étroite et d’une concertation permanente autour des dossiers africains, notamment en ce qui concerne la réforme institutionnelle des organes de l’Union africaine. Il a souligné que cette réforme constitue un pilier essentiel pour améliorer l’efficacité de ces institutions et leur permettre d’exercer pleinement leurs missions. Il a plaidé pour un processus de réforme méthodique, progressif et clairement défini, fondé sur l’inclusivité et la participation de l’ensemble des États membres.

Les discussions ont également permis un échange de vues sur plusieurs enjeux régionaux majeurs, en particulier la situation dans les régions du Sahel et des Grands Lacs. Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à poursuivre la coordination et la concertation sur les questions régionales et internationales, ainsi qu’à renforcer la coopération dans les domaines du développement et de la sécurité, dans le but de soutenir les efforts en faveur de la stabilité et de la paix sur le continent africain.